St. Elmo's Fire, réalisé en 1986 par Joel Shumacher est ce qu'on pourrait considérer comme le genre de l'après teen-movie. En effet, les protagonistes sont de jeunes diplômés de l'université de Georgetown et font leurs premiers pas dans la vie active et donc dans leur vie d'adultes.
Le film est tout d'abord emblématique rien que pour les acteurs en tête d'affiche. En effet, tous sont connus pour avoir jouer dans de nombreux films cultes des années 80. Ally Sheedy, Judd Nelson et Emilio Estevez qui incarnaient les rôles d'Alison, Bender et Andrew dans The Breakfast Club incarnent ici Leslie et Alec, un couple aux opinions assez divergentes, et Kerbi, un jeune diplômé en droit qui tombe sur le charme d'une ancienne camarade de classe. Il y a également Rob Lowe, vu dans The Outsiders, qui incarne Billy, marié et jeune papa et qui n'assume pas ses obligations. Vient ensuite Andrew McCarthy, vu dans Pretty in Pink, qui joue ici le rôle de Kevin, qui veut devenir journaliste. Il y a également Demi Moore qui incarne Jules, la party girl de la bande et Mare Winningham dans le rôle de Wendy, une jeune femme très innocente qui vit encore chez ses parents. La majorité de ces acteurs sont renommés pour être les membres du BRAT PACK, un groupe d'acteurs connu pour être apparu dans de nombreux teen-movies des années 80.
ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.
Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.
Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.
J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.
ST. ELMO'S FIRE est assez similaire à The Breakfast Club dans le sens où le métrage porte plus d’intérêt sur les personnages que sur les péripéties et met en scene des personnages aux personnalités diverses. On rencontre cette bande de copains qui adore se retrouver au St. Elmo’s Bar ; c'est un peu leur QG, comme le Central Perk dans Friends. Cependant, le plus gros défaut de ce film est les personnages. A l'instar des protagonistes de The Breakfast Club, ceux de ST. ELMO'S FIRE sont antipathiques. Ils ne dégagent rien et il n'y a aucune alchimie entre les personnages, eux qui sont censés être amis, rien ne les lie et leur relation manque de crédibilité. Ils n'évoluent pas vraiment et j'ai n'ai ressenti aucune empathie à leurs égards. La grande majorité des protagonistes se révèlent être stéréotypés et superficiels. Ils n'ont aucune profondeur. Prenons en exemple le personnage d'Alec, incarné par Judd Nelson, qui est tout simplement détestable et qui fait des choix qui laissent à désirer.
Au premier abord, j'avais bien aimé le personnage d'Andrew McCarthy, Kevin, pour son coté un peu mystérieux, journaliste en devenir et qui est légèrement sarcastique. Cependant, il se révèle idiot comme les autres. La seule qui s'en sort vraiment, c'est Ally Sheedy. Son personnage se révèle etre le plus terre-à-terre et le moins irritable. Et toute honnêteté, qui a envie de voir des personnages principaux tel que celui d'Emilio Estevez, stalker la fille sur qui il craque pendant 1h30 ? Pas moi. La résolution de son histoire avec Dale, la fameuse femme qu'il convoite est d'un ridicule et peine à convaincre. Ça ne me dérange pas de voir des gens paumés dans un film, tout du moins si on observe alors une évolution graduelle, mais ici, il faut attendre la toute fin du film pour voir les personnages se rendre compte de leurs erreurs et de se dire qu'il faut grandir.
Le film dépeint une jeunesse clichée, bien loin de la réalité ou en tout cas, qui n'est plus d'actualité maintenant. On a également beaucoup de mal à s’attacher à eux, car en fin de compte, leurs problèmes sont frivoles et concrètement, ils arrivent à se plaindre alors que leur situation financière, pour la plupart, est confortable. Ils ont tous un boulot et tous un appartement bien trop grand pour eux. On ne croit pas une seule seconde que ces personnes viennent d'être diplômées. J'aurais voulu voir des jeunes vraiment paumés, qui doutent d'eux même, qui souffrent et que la solution à leurs problèmes ne soit pas évidente voire difficile à obtenir.
J'ai toujours pensé que ST. ELMO'S FIRE était un film culte qu'il fallait absolument voir. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu que ce film n'avait pas marché au box-office et avait reçu pas mal de mauvaises critiques. Lors du visionnage, je n'avais qu'une envie, c'était que ce film se termine. J'ai tout de même pris mon mal en patience et regardé le film en entier, bien que pas d'une seule traite. En conclusion, ST. ELMO'S FIRE est loin d'être le film auquel je m'attendais et vous vous en doutez, je suis vraiment déçue. De plus, la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe et honnêtement, j'ai encore du mal à croire que ce film et The Lost Boys partage le même réalisateur.
Hello ma belle <3 Je n'ai jamais vu ce film mais hier quelqu'un a posté une photo avec une plaque d'immatriculation "the new billy" avec un tweet parlant de l'ancien Billy, Rob Lowe, et du coup j'ai regardé le trailer du film hier. Big coincidence! Sinon la ressemblance entre Rob Lowe et Dacre Montgomery est plutôt dingue http://worldofwonder.net/wp-content/uploads/2015/12/18.jpg toi qui as vu le film, penses-tu que le personnage de Billy dans Stranger Things soit basé sur Billy dans St Elmo's Fire?
RépondreSupprimerC'est dommage que le film n'a pas fonctionné :/ pour une fois la thématique était différente plutôt que des jeunes lycéens qui finissent leur dernière année de high school. Et joli casting qui plus est! J'adore qu'on leur a donné un surnom "BRAT PACK" :D
Coucou ma chérie <3 J'aime tellement ce genre de coïncidence haha ! Je pense que l'inspiration est plus dans l'apparence car, les deux sont des jerks, mais pas pour la même raison. Billy de St. Elmo's Fire est pas méchant, c'est juste un mec qui ne sait pas prendre de décisions et qui n'est pas responsable alors qu'il est marié et qu'il a une petite fille.
SupprimerOuai, c'est sûr mais je comprends aussi pourquoi ça n'a pas marché, on a vraiment pas la même profondeur qu'avec The Breakfast Club par exemple :/ Mais oui, le casting vaut tout de même le détour :)
Bises ma belle <3