Si vous êtes à la recherche d’une série à regarder sans prise de tête, que le gore ne vous fait pas éprouver du dégoût et que vous aimez le genre post-apocalyptique déjanté, je ne peux que vous conseiller de commencer Daybreak. Adapté du comics éponyme, Daybreak suit Josh, un adolescent de 17 ans qui est à la recherche de sa petite amie Sam après que sa ville, Greendale, fut bombardé par une arme chimique, ce qui transforma les adultes en Ghoulies (aka des zombies). Il sera rejoint dans sa quête par Angelica, une jeune fille surdouée et pyromane ainsi que de Weasley, ancien bully qui souhaite se repentir et qui est donc devenu un samouraï pacifiste. Tous les ados de la ville sont réunis en plusieurs clans, ce qui n’est pas sans rappeler les classes sociales typiques qu'on trouve dans l’enceinte d’un lycée, et passent la majorité du temps à s'entretuer.
Si on devait définir DAYBREAK, je dirais que c’est un mélange entre Mad Max et La Folle Journée de Ferris Bueller. Entre la série horrifique et le teen show classique, Daybreak est une série de pur divertissement et sans prise de tête. Les premiers épisodes sont excellents et très prenant et c’est assez dommage que la série ait une petite baisse de régime au milieu pour que l’action reprenne de plus belle des les deux derniers épisodes. On regrettera tout de même le manque de cohérence et de logique, la prévisibilité des plot-twists mais aussi la présence trop rare des Ghoulies, compte tenu de la nature de la série. Avec l’idée des gangs et des clans sociaux, on ne peut que dire que la série s’enfonce parfois dans les clichés mais on saluera les quelques discours, qui sont pour la plupart évoqués par des personnages féminins, qui se révèlent être justes et actuels. Il est clair que Daybreak n’a pas pour but d’analyser et de mieux comprendre les ados.
Sam, le personnage principal, est interprété par Colin Ford (précédemment vu dans Under the Dome) et on ne va pas se mentir, c’est un protagoniste plus que banal et qui ne se démarque absolument pas de la figure générique du gars qu’on retrouve généralement dans les teen movies ou teen dramas. La petite originalité du personnage est qu’il brise constamment le quatrième mur, ce qui est d’ailleurs un énorme clin d'oeil à Ferris Bueller. Le personnage qui se démarque le plus dans cette série, c’est indéniablement Angelica, interprété par la jeune Alyvia Alyn Lind. Âgée de 12 ans, l’actrice interprète un personnage avec une personnalité qui ne correspond pas normalement à une gamine de son âge. Angelica est une surdouée, à un langage outrancier et ne laisse pas marcher sur les pieds et tout au long de la série, c’est celle qui livrera les répliques les plus cinglantes. On retrouve également Matthew Broderick au casting. Sa présence est en soit un gros clin d’oeil au film La Folle Journée de Ferris Bueller, dont la série rend clairement un hommage. Broderick est surprenant dans son rôle, lui qui se fait très rare sur les écrans depuis le début des années 2000 et il prouve pourtant ici qu’il mérite bien sa place.
Daybreak est définitivement la série avec le cas de figure du “ça passe ou ça casse”. Elle ne joue par la carte de l'originalité, a des faiblesses évidentes mais bon sang, c’est la plupart du temps jouissif et c’est un plaisir à binge-watcher. La fin laisse un bon nombre de questions sans réponses, ce qui laisse la place pour une éventuelle saison 2 pour y répondre.
La saison 1 est disponible sur Netflix depuis le 24 octobre 2019.
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