Séquence nostalgie en Corée du Sud
Avec 20th Century Girl, on se retrouve propulsé à la fin des années 90, en Corée du Sud. Une atmosphère douce se dégage de ce premier long-métrage réalisé par Bang Woo-ri et on y retrouve la tendresse et l’innocence des premiers amours. Le métrage joue la séquence nostalgie avec les ordinateurs à l’ancienne, les cabines téléphoniques et les gros caméscopes. Il est amusant de voir Bo-ra essayer par n’importe quel moyen de dénicher des informations sur Hyun-jin. Elle arrive à faire preuve d’ingéniosité, surtout quand on fait le parallèle avec la façon dont ça se ferait de nos jours (bingo : stalker les réseaux sociaux).Des personages attendrissants, mais parfois convenus
Les personnages sont attendrissant et vulnérables, cependant ils manquent globalement de développement et sont assez unidimensionnels, ce qui est bien dommage. Bo-ra est celle qui a la personnalité la plus construite : c’est une jeune fille naturelle avec du caractère, et elle est extrêmement dévouée à sa meilleure amie. On sent également une alchimie convaincante entre Bo-ra, Hyun-jin et Woon-ho, et j'ai aimé la façon dont ils interagissaient ensemble. 20th Century Girl dépeint une image naïve de l’amour entre adolescents, et on y retrouve une certaine pudeur qui manque cruellement dans les oeuvres récentes qui mettent en scène des ados. La photographie exprime également la pureté de l’histoire, avec des tons doux et colorés.
Un portrait universel de l’adolescence
Le métrage peut paraître un peu long par rapport à l’histoire racontée, qui en somme reste classique, mais 20th Century Girl reste une histoire qui traite de sujets universels autour de l’adolescence et avec des personnages auxquels il est facile de s’identifier. Il dépeint les difficultés et les petites gênes des émois amoureux, ceci en toute en subtilité. La fin est surprenante et déchirante et il serait bon de prévoir quelques mouchoirs pour votre visionnage.
DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 30/10.
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