Ça tourne!
Alors qu'aujourd'hui a eu lieu la projection publique de notre court-métrage, qui s'est d'ailleurs très bien passé et qui a plu, je reviens avec vous pour le deuxième et dernier article qui clôturera cette catégorie Ça tourne! qui en fin de compte combinera l'expérience du tournage ainsi que celle de la post production. Si vous voulez relire le premier article pour vous remémorer la genèse du film, c'est ici.
LE TOURNAGE
Alors, ce tournage a été compliqué. Sur les trois groupes de notre classe, on est le seul à avoir plusieurs personnages et plusieurs endroits de tournage. Le plus gros soucis a donc été de concorder tous nos emplois du temps et de faire face à certains imprévus. Tout d'abord, il est difficile de produire un film (sans blague) sans être déçu tout au long du tournage dans le sens où nous n'avions aucun budget et on a dû faire avec les moyens du bord et c'est vrai que quand on imaginait les scènes avant de commencer le tournage et qu'on se rend compte au fur et à mesure que le tournage avance qu'on n'aura pas le résultat attendu et imaginé, ça démoralise un peu.
Concernant les acteurs, l'acteur principal qui interprète Emile a été très pro et il a fait du bon boulot, et on voyait qu'il était intéressé par le projet. Il a vraiment un visage intéressant et une intensité dans le regard qui peut être assez sombre, il était vraiment parfait pour le rôle mais on s'en doutait vu la performance qu'il nous avait livré à la séance de casting. Il avait littéralement renverser la table par terre, impressionnant et terrifiant à la fois. Les scènes de meurtres se sont également bien passées et pour un court-métrage amateur avec des acteurs amateurs, ça rend plutôt bien et c'est ça le plus important. Concernant l'actrice qui interprète Ashley, l'autre personnage principal, le niveau était un peu plus en deçà par rapport à l'autre acteur et elle semblait avoir perdu de l’intérêt au fur et à mesure du tournage. Cependant, ce n'est pas très dérangeant car son personnage était moins important que celui d'Emile. Au final, ses scènes rendait tout de même bien à l'écran.
Un des paramètres auxquels il faut penser durant un tournage sont les faux-raccords, surtout quand on tourne des scènes censées se passer dans la même journée alors qu'on les tourne à des moments différents. Il me semble que le seul faux-raccord qu'on ait est une scène où le personnage féminin n'est pas habillé pareil, n'ayant pas les mêmes chaussures et ayant une veste en cuir en plus que dans la scène précédente et la scène qui la suit mais ce n'est pas si dérangeant que ça car il y a une autre scène totalement différente entre ces plans donc ça ne se remarque pas trop.
On a mis plus d'un mois pour tourner le film, comme je le disais, à cause des emplois différents divergents. Nos principales journées de tournages se déroulaient le mercredi, le vendredi et le dimanche, donc avec toutes les scènes qu'on avait à tourner, ça aurait été impossible à faire en un mois, surtout qu'on avait nos cours et nos devoirs à coté. En tout cas, on était bien contente quand le tournage s'est terminé.
On a mis plus d'un mois pour tourner le film, comme je le disais, à cause des emplois différents divergents. Nos principales journées de tournages se déroulaient le mercredi, le vendredi et le dimanche, donc avec toutes les scènes qu'on avait à tourner, ça aurait été impossible à faire en un mois, surtout qu'on avait nos cours et nos devoirs à coté. En tout cas, on était bien contente quand le tournage s'est terminé.
LA POST-PRODUCTION
Quand le tournage s'est terminé, on était plus que soulagé. On se disait que le montage serait la partie la plus facile du processus mais en fin de compte, loin de là. Il y a surtout eu une difficulté au niveau des voix-off, celle du personnage principal masculin et celle du personnage principal féminin récitant le poème qui est à l'origine du court-métrage. Ces voix-off ne sont pas les voix des acteurs de notre film car on avait besoin de voix ayant un accent anglais parfait. Nous avons donc demandé à nos lecteurs (des étudiants étrangers qui enseignent leur langue dans des établissement scolaires). Cependant, nous étions en période d'examens donc c'était compliqué de trouver un moment pour enregistrer leurs voix, surtout que le lecteur qui devait faire la voix de notre personnage principal masculin a mis beaucoup de temps à répondre à mes mails. Cependant, on a pu trouver un créneau qui arrangeait tout le monde et c'était une chose à faire en moins.
Une autre difficulté à été d'apprivoiser le logiciel Final Cut Pro X. Ce logiciel est tellement complexe qu'on a mis du temps et du temps à découvrir où se trouvait la section pour les effets et les transitions mais aussi pour trouver comment faire un simple générique. Tout ça pour dire qu'on a fini de monter le court-métrage juste une journée avant la projection.
Le fait de n'avoir pas de dialogue pose aussi problème au niveau sonore. Les voix-off sont dispersées tout au long du film, il y a donc des séquences où il n'y a rien du tout. Il fallait donc trouver de la musique pour combler ces vides. Grace à mon logiciel Magix Music Maker, j'ai pu faire la musique du générique de début, celle du générique de fin et deux autres musiques qu'on retrouve dans le film. Ça rend vraiment bien, ça rajoute vraiment un coté unique au court-métrage vu qu'on ne retrouvera la musique nulle part ailleurs. Mais mon logiciel est assez limité et je n'ai pas pu faire toutes les musiques. Vient alors le moment de trouver de la musique qui colle au court-métrage. Une des nombreuses difficultés liées au film, c'est que c'est un thriller, avec notre personnage principal qui tue des jeunes femmes mais qu'en parallèle, on a un autre personnage principal qui a une vie tranquille et qui rencontre des mecs contactés via un site de rencontre. Nous avons donc une musique plutôt sombre pour les scènes avec Emile et une musique plus légère pour les scènes avec Ashley et c'est là que cela se complique car il faut que les deux genres musicaux arrivent à bien se mélanger. Cependant, je pense qu'on a réussi à faire quelque chose de correct sans que ça ne fasse trop cliché. Il y a une composition de Chopin - je ne sais plus laquelle par contre - qui rend vraiment bien avec les scènes d'Emile et des musiques plus modernes, qu'on a trouvé sur Youtube, pour les scènes avec Ashley.
Pour conclure, ce fut une belle expérience que j'aimerais pouvoir renouveler mais en ayant un budget et plus de temps à y consacrer, sans avoir des études à coté. Je suis également contente que le court-métrage ait plu au public mais aussi à notre professeur. Même si c'était difficile, je ne regrette pas d'avoir choisi ce cours.
Court-métrage, le tournage et la post-prod.
Alors qu'aujourd'hui a eu lieu la projection publique de notre court-métrage, qui s'est d'ailleurs très bien passé et qui a plu, je reviens avec vous pour le deuxième et dernier article qui clôturera cette catégorie Ça tourne! qui en fin de compte combinera l'expérience du tournage ainsi que celle de la post production. Si vous voulez relire le premier article pour vous remémorer la genèse du film, c'est ici.
LE TOURNAGE
Alors, ce tournage a été compliqué. Sur les trois groupes de notre classe, on est le seul à avoir plusieurs personnages et plusieurs endroits de tournage. Le plus gros soucis a donc été de concorder tous nos emplois du temps et de faire face à certains imprévus. Tout d'abord, il est difficile de produire un film (sans blague) sans être déçu tout au long du tournage dans le sens où nous n'avions aucun budget et on a dû faire avec les moyens du bord et c'est vrai que quand on imaginait les scènes avant de commencer le tournage et qu'on se rend compte au fur et à mesure que le tournage avance qu'on n'aura pas le résultat attendu et imaginé, ça démoralise un peu.
Concernant les acteurs, l'acteur principal qui interprète Emile a été très pro et il a fait du bon boulot, et on voyait qu'il était intéressé par le projet. Il a vraiment un visage intéressant et une intensité dans le regard qui peut être assez sombre, il était vraiment parfait pour le rôle mais on s'en doutait vu la performance qu'il nous avait livré à la séance de casting. Il avait littéralement renverser la table par terre, impressionnant et terrifiant à la fois. Les scènes de meurtres se sont également bien passées et pour un court-métrage amateur avec des acteurs amateurs, ça rend plutôt bien et c'est ça le plus important. Concernant l'actrice qui interprète Ashley, l'autre personnage principal, le niveau était un peu plus en deçà par rapport à l'autre acteur et elle semblait avoir perdu de l’intérêt au fur et à mesure du tournage. Cependant, ce n'est pas très dérangeant car son personnage était moins important que celui d'Emile. Au final, ses scènes rendait tout de même bien à l'écran.
Un des paramètres auxquels il faut penser durant un tournage sont les faux-raccords, surtout quand on tourne des scènes censées se passer dans la même journée alors qu'on les tourne à des moments différents. Il me semble que le seul faux-raccord qu'on ait est une scène où le personnage féminin n'est pas habillé pareil, n'ayant pas les mêmes chaussures et ayant une veste en cuir en plus que dans la scène précédente et la scène qui la suit mais ce n'est pas si dérangeant que ça car il y a une autre scène totalement différente entre ces plans donc ça ne se remarque pas trop.
On a mis plus d'un mois pour tourner le film, comme je le disais, à cause des emplois différents divergents. Nos principales journées de tournages se déroulaient le mercredi, le vendredi et le dimanche, donc avec toutes les scènes qu'on avait à tourner, ça aurait été impossible à faire en un mois, surtout qu'on avait nos cours et nos devoirs à coté. En tout cas, on était bien contente quand le tournage s'est terminé.
On a mis plus d'un mois pour tourner le film, comme je le disais, à cause des emplois différents divergents. Nos principales journées de tournages se déroulaient le mercredi, le vendredi et le dimanche, donc avec toutes les scènes qu'on avait à tourner, ça aurait été impossible à faire en un mois, surtout qu'on avait nos cours et nos devoirs à coté. En tout cas, on était bien contente quand le tournage s'est terminé.
LA POST-PRODUCTION
Quand le tournage s'est terminé, on était plus que soulagé. On se disait que le montage serait la partie la plus facile du processus mais en fin de compte, loin de là. Il y a surtout eu une difficulté au niveau des voix-off, celle du personnage principal masculin et celle du personnage principal féminin récitant le poème qui est à l'origine du court-métrage. Ces voix-off ne sont pas les voix des acteurs de notre film car on avait besoin de voix ayant un accent anglais parfait. Nous avons donc demandé à nos lecteurs (des étudiants étrangers qui enseignent leur langue dans des établissement scolaires). Cependant, nous étions en période d'examens donc c'était compliqué de trouver un moment pour enregistrer leurs voix, surtout que le lecteur qui devait faire la voix de notre personnage principal masculin a mis beaucoup de temps à répondre à mes mails. Cependant, on a pu trouver un créneau qui arrangeait tout le monde et c'était une chose à faire en moins.
Une autre difficulté à été d'apprivoiser le logiciel Final Cut Pro X. Ce logiciel est tellement complexe qu'on a mis du temps et du temps à découvrir où se trouvait la section pour les effets et les transitions mais aussi pour trouver comment faire un simple générique. Tout ça pour dire qu'on a fini de monter le court-métrage juste une journée avant la projection.
Le fait de n'avoir pas de dialogue pose aussi problème au niveau sonore. Les voix-off sont dispersées tout au long du film, il y a donc des séquences où il n'y a rien du tout. Il fallait donc trouver de la musique pour combler ces vides. Grace à mon logiciel Magix Music Maker, j'ai pu faire la musique du générique de début, celle du générique de fin et deux autres musiques qu'on retrouve dans le film. Ça rend vraiment bien, ça rajoute vraiment un coté unique au court-métrage vu qu'on ne retrouvera la musique nulle part ailleurs. Mais mon logiciel est assez limité et je n'ai pas pu faire toutes les musiques. Vient alors le moment de trouver de la musique qui colle au court-métrage. Une des nombreuses difficultés liées au film, c'est que c'est un thriller, avec notre personnage principal qui tue des jeunes femmes mais qu'en parallèle, on a un autre personnage principal qui a une vie tranquille et qui rencontre des mecs contactés via un site de rencontre. Nous avons donc une musique plutôt sombre pour les scènes avec Emile et une musique plus légère pour les scènes avec Ashley et c'est là que cela se complique car il faut que les deux genres musicaux arrivent à bien se mélanger. Cependant, je pense qu'on a réussi à faire quelque chose de correct sans que ça ne fasse trop cliché. Il y a une composition de Chopin - je ne sais plus laquelle par contre - qui rend vraiment bien avec les scènes d'Emile et des musiques plus modernes, qu'on a trouvé sur Youtube, pour les scènes avec Ashley.
Pour conclure, ce fut une belle expérience que j'aimerais pouvoir renouveler mais en ayant un budget et plus de temps à y consacrer, sans avoir des études à coté. Je suis également contente que le court-métrage ait plu au public mais aussi à notre professeur. Même si c'était difficile, je ne regrette pas d'avoir choisi ce cours.
Alors que je traversais une légère panne d'inspiration concernant le blog, Amandine m'a suggéré l'idée de vous parler de mon futur court-métrage. Cette catégorie Ça tourne! sera découpée en trois articles. Le deuxième article sera surement sur le déroulement du tournage et le troisième article sur tout ce qui concerne la post-production (le poème en voix-off, la musique et bien sûr, le montage).
Pour cette dernière année de fac, j'avais décidé de prendre en option un cours d'audiovisuel qui consistait à écrire un synopsis et un scénario durant le premier semestre et de tourner le court-métrage durant le deuxième. Quand j'ai commencé le cours, je pensais qu'il n'y aurait pas de contrainte et qu'on aurait carte blanche. Mais notre professeur nous a alors dit que les années précédentes, les court-métrages des étudiants manquaient de quelque chose et elle a donc eu l'idée qu'on ferait quelque chose de différent cette année en adaptant un poème. Le film serait donc complètement muet à part pour le poème qui y serait récité en voix-off et ensuite ajouter en post-prod. Au début, j'étais un peu déçue, ayant peur que cela soit une énorme contrainte mais en fait, c'était vraiment une bonne idée. Premièrement, ça permet de faire un film plutôt expérimentale et artistique mais aussi une grande facilité concernant le choix des acteurs qui n'auraient donc pas à savoir parler anglais.
Nous sommes trois groupe de quatre dans ce cours. La prof avait sélectionné quelques poèmes que nous avions dû étudier pour ensuite faire un tirage au sort pour qu'il ne reste plus que trois poèmes et les trois poèmes choisis furent Her Kind d'Anne Sexton, Narcissus and Echo de Fred Chappell et Lonely Hearts de Wendy Cope. J'aimais beaucoup les trois poèmes et mes amies aimait moins Narcissus et Echo. La prof nous a d'abord demandé individuellement quel poème on préférait. On a donc eu Lonely Hearts. Lors de l'étude des poèmes, j'avais tout de suite eu l'idée d'un thriller pour Lonely Hearts où on suivrait alors un serial-killer cherchant ses victimes via des petites annonces ou via un site de rencontre. L'idée a plu à mes amies, on a donc choisi cette voie-là pour l'histoire.
Commença alors un long travail d'écriture. Je dirais qu'on a surtout eu des difficulté pour trouver la fin, la prof n'étant pas satisfaite du premier jet. Elle voulait alors que notre personnage principal, le serial killer donc, se suicide à la fin du film. J'étais absolument contre cette idée. Elle voulait une fin surprenante et pourtant, je trouve que ce genre de fin ne sort pas vraiment de l'ordinaire, le tueur se sent coupable et se tue, c'est "fade" quand même. Du coup, on a écrit une fin comme-ça, à contre cœur. Au final, la prof nous a ensuite suggéré l'idée qu'on devrait ajouter un autre personnage principal, pour rajouter un peu de contenu dans le film. Nous avons donc inclus le personnage d'Ashley, une étudiante qui s’inscrit sur un site de rencontre pour le fun. C'est en ajoutant Ashley à l'histoire qu'on est allé contre l'idée de la prof et qu'on a rechangé la fin, une fin qui nous convenait vraiment et qui a finalement plu à notre professeur. Je n'en dis pas plus pour ne pas vous spoiler.
On a ensuite encore bien galéré quand on a dû écrire le scénario. En effet, un scénario est principalement composé des actions et des dialogues et quand on n'a pas de dialogue, on pourrait croire que c'est facile mais c'est tout de même assez compliqué car on n'avait pas de modèle précis. Mais on a fini par s'en sortir et notre précieux scénario était né.
On a ensuite encore bien galéré quand on a dû écrire le scénario. En effet, un scénario est principalement composé des actions et des dialogues et quand on n'a pas de dialogue, on pourrait croire que c'est facile mais c'est tout de même assez compliqué car on n'avait pas de modèle précis. Mais on a fini par s'en sortir et notre précieux scénario était né.
Je partage avec vous le pitch de notre court-métrage Lonely Hearts:
Emile est un photographe qui vient de vivre une rupture douloureuse avec sa fiancée, qui est en manque d’inspiration et qui finit par emprunter un chemin qui le mènera vers les confins les plus sombres de son esprit tandis qu'en parallèle, on suivra Ashley, jeune étudiante indépendante et déterminée qui fréquente un site de rencontre pour pimenter son existence.
Je suis vraiment fière de l'histoire que nous avons créé et qu'elle fasse sens, car à la base, le poème Lonely Hearts est un poème qui parle de personnes qui ont des difficultés à trouver l'amour. Pas de serial killer en vue donc, pourtant, on a découvert qu'ils existent ce qu'on appelle des lonely hearts killers, une catégorie de tueurs qui trouvent leurs victimes via des petites annonces. On s'est d'ailleurs inspiré d'un lonely hearts killer pour le personnage d'Emile, en la personne d'Harvey Glatman, un tueur qui se faisait passer pour un photographe professionnel pour attirer ses victimes en leur promettant une carrière de mannequin.
A l'heure où je publie cet article, les auditions se tiennent demain, du coup vendredi 3 février, et neuf personnes, cinq hommes et quatre femmes nous ont déjà contacté pour incarner les deux personnages principaux. J'ai adoré être en contact avec eux, répondre à leurs questions et les renseigner. Franchement, avec les filles, on avait peur que personne ne participe au casting mais nous voilà rassurées. La suite au prochain épisode !
Court-métrage, la naissance du scénario.
Alors que je traversais une légère panne d'inspiration concernant le blog, Amandine m'a suggéré l'idée de vous parler de mon futur court-métrage. Cette catégorie Ça tourne! sera découpée en trois articles. Le deuxième article sera surement sur le déroulement du tournage et le troisième article sur tout ce qui concerne la post-production (le poème en voix-off, la musique et bien sûr, le montage).
Pour cette dernière année de fac, j'avais décidé de prendre en option un cours d'audiovisuel qui consistait à écrire un synopsis et un scénario durant le premier semestre et de tourner le court-métrage durant le deuxième. Quand j'ai commencé le cours, je pensais qu'il n'y aurait pas de contrainte et qu'on aurait carte blanche. Mais notre professeur nous a alors dit que les années précédentes, les court-métrages des étudiants manquaient de quelque chose et elle a donc eu l'idée qu'on ferait quelque chose de différent cette année en adaptant un poème. Le film serait donc complètement muet à part pour le poème qui y serait récité en voix-off et ensuite ajouter en post-prod. Au début, j'étais un peu déçue, ayant peur que cela soit une énorme contrainte mais en fait, c'était vraiment une bonne idée. Premièrement, ça permet de faire un film plutôt expérimentale et artistique mais aussi une grande facilité concernant le choix des acteurs qui n'auraient donc pas à savoir parler anglais.
Nous sommes trois groupe de quatre dans ce cours. La prof avait sélectionné quelques poèmes que nous avions dû étudier pour ensuite faire un tirage au sort pour qu'il ne reste plus que trois poèmes et les trois poèmes choisis furent Her Kind d'Anne Sexton, Narcissus and Echo de Fred Chappell et Lonely Hearts de Wendy Cope. J'aimais beaucoup les trois poèmes et mes amies aimait moins Narcissus et Echo. La prof nous a d'abord demandé individuellement quel poème on préférait. On a donc eu Lonely Hearts. Lors de l'étude des poèmes, j'avais tout de suite eu l'idée d'un thriller pour Lonely Hearts où on suivrait alors un serial-killer cherchant ses victimes via des petites annonces ou via un site de rencontre. L'idée a plu à mes amies, on a donc choisi cette voie-là pour l'histoire.
Commença alors un long travail d'écriture. Je dirais qu'on a surtout eu des difficulté pour trouver la fin, la prof n'étant pas satisfaite du premier jet. Elle voulait alors que notre personnage principal, le serial killer donc, se suicide à la fin du film. J'étais absolument contre cette idée. Elle voulait une fin surprenante et pourtant, je trouve que ce genre de fin ne sort pas vraiment de l'ordinaire, le tueur se sent coupable et se tue, c'est "fade" quand même. Du coup, on a écrit une fin comme-ça, à contre cœur. Au final, la prof nous a ensuite suggéré l'idée qu'on devrait ajouter un autre personnage principal, pour rajouter un peu de contenu dans le film. Nous avons donc inclus le personnage d'Ashley, une étudiante qui s’inscrit sur un site de rencontre pour le fun. C'est en ajoutant Ashley à l'histoire qu'on est allé contre l'idée de la prof et qu'on a rechangé la fin, une fin qui nous convenait vraiment et qui a finalement plu à notre professeur. Je n'en dis pas plus pour ne pas vous spoiler.
On a ensuite encore bien galéré quand on a dû écrire le scénario. En effet, un scénario est principalement composé des actions et des dialogues et quand on n'a pas de dialogue, on pourrait croire que c'est facile mais c'est tout de même assez compliqué car on n'avait pas de modèle précis. Mais on a fini par s'en sortir et notre précieux scénario était né.
On a ensuite encore bien galéré quand on a dû écrire le scénario. En effet, un scénario est principalement composé des actions et des dialogues et quand on n'a pas de dialogue, on pourrait croire que c'est facile mais c'est tout de même assez compliqué car on n'avait pas de modèle précis. Mais on a fini par s'en sortir et notre précieux scénario était né.
Je partage avec vous le pitch de notre court-métrage Lonely Hearts:
Emile est un photographe qui vient de vivre une rupture douloureuse avec sa fiancée, qui est en manque d’inspiration et qui finit par emprunter un chemin qui le mènera vers les confins les plus sombres de son esprit tandis qu'en parallèle, on suivra Ashley, jeune étudiante indépendante et déterminée qui fréquente un site de rencontre pour pimenter son existence.
Je suis vraiment fière de l'histoire que nous avons créé et qu'elle fasse sens, car à la base, le poème Lonely Hearts est un poème qui parle de personnes qui ont des difficultés à trouver l'amour. Pas de serial killer en vue donc, pourtant, on a découvert qu'ils existent ce qu'on appelle des lonely hearts killers, une catégorie de tueurs qui trouvent leurs victimes via des petites annonces. On s'est d'ailleurs inspiré d'un lonely hearts killer pour le personnage d'Emile, en la personne d'Harvey Glatman, un tueur qui se faisait passer pour un photographe professionnel pour attirer ses victimes en leur promettant une carrière de mannequin.
A l'heure où je publie cet article, les auditions se tiennent demain, du coup vendredi 3 février, et neuf personnes, cinq hommes et quatre femmes nous ont déjà contacté pour incarner les deux personnages principaux. J'ai adoré être en contact avec eux, répondre à leurs questions et les renseigner. Franchement, avec les filles, on avait peur que personne ne participe au casting mais nous voilà rassurées. La suite au prochain épisode !
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