Book Review
It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.

It Only Happens in the Movies de Holly Bourne, un roman YA qui remet en question les relations amoureuses.
Que vous dire de ce fabuleux roman qu’est It Only Happens in the Movies. Cette lecture fut un réel coup de coeur. Holly Bourne nous livre une histoire authentique qui se veut éloignée des clichés des comédies romantiques. Audrey en a plus qu’assez de la romance. Depuis que la relation de couple de ses parents a explosé, sa mère est en état de crise. Audrey a donc pris un job dans un cinéma pour s’enfuir de son quotidien. Elle y fait alors la rencontre d’un aspirant cinéaste, Harry. Personne ne s’attendait à ce qu’Audrey et Harry tombe amoureux aussi vite et aussi passionnément qu’eux. Mais ça ne veut pas dire que tout est facile. Car le véritable amour n’est pas comme dans les films.

Dès les premières pages, je savais que j’allais adorer cette histoire et ce fut le cas. Je l’avoue, j’ai un petit faible pour les histoires d’amour entre ados ou jeunes adultes mais avec ce roman, j’ai d’autant plus apprécié pour l’authenticité qui se dégage du récit. Le roman a pour but de remettre en question le véritable amour et repose beaucoup sur les clichés présents dans les histoires d’amour au cinéma. Alors qu’Audrey doit rédiger un devoir sur pourquoi l’amour dépeint dans les films n’est pas réaliste, en répertoriant les clichés les plus utilisé dans les films romantiques, elle va elle-même s’aventurer dans une nouvelle relation amoureuse.

Romances films ruin people's real-life relationships. They offer this idea of love that isn't sustainable in normal life.

Audrey est un personnage principal attachant à qui on peut facilement s’identifier. J’ai apprécié le fait qu’elle soit parfois dans la contradiction (elle le dit elle même dans le roman) dans le sens où, après sa première relation, elle s’est repliée sur elle-même et s’est rendue compte que l’amour, ce n'était pas si génial que ça et que l’amour dans les films se révèle même parfois dangereux pour le public. Pourtant, ça ne va pas l'empêcher de tomber follement amoureuse d’Harry et d’avoir envie de lui alors qu’elle sait qu’il est un bourreau des cœurs. Au final, elle représente elle-même un certain cliché, celui de la fille qui n’arrive pas vraiment à se décider sur ce qu’elle veut.

Harry est l’incarnation clichée du gentil bad-boy séducteur qui fume et qui boit. Harry est un stock character récurrent dans les films et les romans. C’est un garçon passionné par son art et qui va considérer Audrey un peu comme sa muse. Sans même lire le synopsis du roman, on sait dès le début, alors que les deux se rencontrent seulement, qu’ils vont finir par sortir ensemble. Un cliché scénaristique en soit. Harry est loin d’être le petit ami idéal mais Audrey en tombe quand même amoureuse. Harry semble parfois manquer de sérieux mais étonne parfois quand il se voit être à l’écoute d’Audrey, notamment dans leur vie sexuelle alors qu’Audrey lui avoue avoir vécu une première expérience traumatique et douloureuse avec son ex petit copain Milo, qui rompu avec elle quelques jours après. En parlant de sexe, j’ai trouvé vraiment rafraîchissant comment était abordé le sexe dans ce roman: sans chichi et sans pudeur, très décomplexé, notamment dans un passage où Audrey explique sa mésaventure avec son ex Milo à sa copine Alice.

You know that bit in the first Lord of the Rings film? Where Gandalf stands up to that fire demon on the bridge and yells, ‘YOU SHALL NOT PASS’? Well…” I paused, feeling so ashamed. “Essentially my vagina had a Gandalf standing at the entrance, and he thought Milo’s dick was a fire demon.

La relation d’Harry et Audrey ne donne pas non plus dans le cliché ou en tout cas, ne vend pas vraiment du rêve. Comme je le disais, Harry est loin d’être parfait et fait la majorité du temps les mauvais choix mais du coup, l’auteur nous offre une relation imparfaite mais plus réaliste. En parallèle de son histoire d’amour avec Harry, on suit aussi la situation familiale catastrophique d’Audrey. Son père a quitté le nid familiale et a refait sa vie avec une femme avec qui il a eu des jumeaux; son frère aîné Dougie est parti à la fac et Audrey se retrouve donc seule à devoir gérer l’état émotionnel de sa mère. Ces parties-ci du roman sont vraiment fortes et déchirantes. On y voit alors les pires répercussions que peuvent engendrer une rupture amoureuse au sein d'une famille. 

[SPOILER]La fin du roman est magnifique. Je pense que quand on lit ce genre d’histoire, on voudrait qu’elle se finisse par un happy-ending entre le personnage principal et son love interest mais je me suis rendue compte que ça irait à l’encontre du thème véhiculé par le roman. La fin abat tous les stéréotypes avec une fin qui n’est justement pas clichée et qui reflète ce qui arrive normalement dans la réalité quand ce genre de situation arrive.[FIN DU SPOILER]

Je trouve qu’il devrait avoir plus de romans YA de ce genre-là, qui véhicule l’idée que l’amour est loin d’être parfait comme dans les films, que cet amour représenté au cinéma peut être est caduque et irréaliste. It Only Happens in the Movies se révèle donc être un roman poignant, authentique et surtout très pertinent sur l’idée du véritable amour et apporte un véritable vent de fraîcheur dans le genre du Young Adult.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







Lucky Man de Michael J. Fox, une autobiographie captivante et touchante.

Lucky Man: a memoir - Michael J. Fox


Je pense être dans le vrai en disant que la majorité d’entre nous connaissent Michael J. Fox à travers son rôle de Marty McFly dans la Trilogie Retour vers le Futur (1985-1990). Si vous connaissez les détails les plus connus de sa vie, vous savez également que Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson et alors que cette maladie qu’on pense être en majorité associée aux personnes âgées, lui à découvert en être atteint à seulement 30 ans. Je ne savais pas non plus qu'il avait écrit un livre - il en a même écrit trois - Lucky Man étant le premier qu'il ait écrit, publié en 2002. Dans cette autobiographie, Michael J. Fox se livre en nous racontant divers moments de sa vie, de son enfance à son adolescence, son arrivée à Los Angeles et le début de sa carrière d’acteur et bien entendu, sa “relation” avec sa maladie. Je partage avec vous mon opinion sur cette autobiographie.     

I woke up to find the message in my left hand. It had me trembling. It wasn't a fax, telegram, memo, or the usual sort of missive bringing disturbing news. In fact, my hand held nothing at all. The trembling was the message.
C'était la première fois que je lisais ce type d'ouvrage et ce fut un réel plaisir de commencer avec une aussi belle lecture. Lire Lucky Man a fait naître un tas d’émotions et de sensations: colère, compassion, joie, etc. D’ailleurs, je ne m'attendais vraiment pas à rire en lisant ce livre, il y a des passages assez drôles qui reflètent le coté comique de Michael J. Fox. Je ne savais pas énormément de choses sur cet acteur, je connaissais des éléments lié à sa carrière mais pas vraiment sur sa vie personnelle. Les passages sur son enfance, adolescence et le début de sa carrière sont ceux qui m’ont le plus captivés et m’ont presque donnés la sensation d’être proche de lui. Les passages qui traitent de la célébrité sont également très intéressant car c’est une réelle réflexion sur l’envers du décor et que tout n’est pas forcément beau quand on est célèbre et on comprend alors qu’on peut vite s’y perdre.
Everywhere I looked, I saw my image reflected back at me. But that was the thing – none of them was a true representation of my real self, whoever that was; it was more like a hall of mirrors.
Il aborde également les événements entourant son mariage avec Tracy Pollan où il explique comment les journalistes et les paparazzis avaient essayé d'infiltrer son mariage alors que lui et sa femme avaient refusé toutes exclusivités, voulant une cérémonie en toute simplicité avec la famille et les amis proches. Ce passage illustre à quel point être célèbre à ses inconvénients.
Stubbornly, I clung to fantasies of escape, hoping against hope that somehow my diagnosis would turn out to be a mistake.
Les passages les plus touchant sont ceux qui traite de comment Michael J. Fox a réagi quand il apprit qu'il était atteint de la maladie de Parkinson et comment il a agi face à la maladie par la suite. On est vite touché quand Michael J. Fox explique son très long parcours dans l’acceptation de sa maladie. Il nous fait savoir à quel point, au début, il était dans le déni et que sa seule solution pour oublier sa situation fut l'alcool.
With my diagnosis in 1991 came another shift in my relationship with alcohol. The quantity of my drinking was still down from eighties level, but the quality of that drinking had changed ominously. I always knew, somewhere in the back of my mind, that my drinking was about filling a void, masking a need to be something more than I was.
J’ai trouvé le parcours de cet homme plutôt incroyable, d’un homme qui n’ose pas reconnaître qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, qui préfère oublier dans l’alcool, il finit peu à peu par accepter sa maladie et il finit même par devenir militant, créant par la suite sa propre association, The Michael J. Fox Foundation qui a pour but de trouver un remède contre la maladie de Parkinson grâce à des recherches financées et à la mise au point de traitements améliorés pour les personnes atteintes de la maladie.

Lucky Man: a memoir fut un réel coup de cœur. Je ne pense pas qu’on doit forcément être un fan de l’acteur pour apprécier cette oeuvre car, de me point vue, cette lecture permet de voir l’homme derrière l’acteur. On y voit cet homme faire face à la maladie à seulement 30 ans alors qu’il était à l’apogée de sa carrière et dans le début d’une vie de famille et le voir dévoiler ses faiblesses et ses forces sans aucune honte vaut le coup de lire cette autobiographie. Il a été traduit en français sous le titre La chance de ma vie mais malheureusement, le livre semble ne plus être édité. 







My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix, un roman hybride entre horreur et teen drama

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix

Je n'ai jamais été une grande fan d'horreur, bien que plus le temps passe et plus le genre m'effraie de moins en moins. Je me suis toujours dit que je ne regarderai jamais l'Exorciste car même si je sais que le film a mal vieilli, je pense que si on est comme moi et qu'on croit à ce genre de chose, ça peut vite nous travailler et nous déstabiliser, pourtant je n'ai jamais eu de doute quand j'ai commandé My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix. Je savais que l'histoire allait me plaire.

Lycéennes en deuxième année, Abby et Gretchen sont meilleures amies depuis le CM1. Après un bain de minuit qui a tourné au désastre, Gretchen commence à agir...différemment. Elle est lunatique et irritable. Des incidents bizarres ne cesse d'arriver quand elle est a proximité. L'enquête d'Abby l'amène à des découvertes surprenantes - et au moment où leur histoire arrive à sa conclusion terrifiante, le sort d'Abby et de Gretchen sera résolu par une seule question: leur amitié est-elle assez puissante pour battre le diable? Comme un hybride profane entre Au fil de la vie et de L'Exorciste, My Best Friend's Exorcism mélange l'angoisse existentielle, le drame adolescent, des horreurs indescriptibles et un mélange de chansons pop des années 80 dans un thriller surnaturel palpitant. - Quatrième de couverture traduit par mes soins.

J'ai commencé à lire My Best Friend's Exorcism le 30 mars, mais je n'étais pas à fond dedans au début même si j'appréciais la tournure que prenait de l'histoire. Sur les 330 pages du roman, j'avais lu seulement 100 pages en 4 jours et c'est le seulement cinquième jour où j'ai commencé à mon plonger davantage dans le roman, pour au final ne plus pouvoir le déposer et le finir en une matinée. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement l'histoire devenait de plus en plus intense et terrifiante au fil des pages. Les descriptions faites par l'auteur pour décrire peu à peu le changement physique et psychologique de Gretchen étaient tout simplement glaçantes, mais tellement visuelles que je les imaginais de manière très claire dans ma tête. Le roman ne fait pas peur à proprement parler, cependant il glace le sang, car on assiste à la déchéance de Gretchen alors qu'elle est peu à peu submergée par un démon. On assiste également à l'impuissance d'Abby qui se retrouve seule alors qu'elle ne souhaite qu'une chose, aider sa meilleure amie alors que cette dernière, possédée par un démon ne cesse de répandre le chaos autour d'elle. On ressent donc de la compassion pour Abby et on admire sa combativité alors même que le démon fait littéralement tout pour lui pourrir la vie en lui enlevant toute crédibilité et en l'isolant. Tout au long du roman, on se demande bien ce qui va arriver aux personnages secondaires et quels mauvais tours Gretchen va jouer.

Le roman se passe durant l'année 1988 et bien évidemment, l'auteur fait quelques références à la pop culture de l'époque. Le roman comporte la juste dose de références et j'ai trouvé sympathique le fait que chaque chapitre soit le titre d'une chanson sortie durant cette décennie. Le roman a quelques défauts avec quelques parts d'ombres qui ne sont pas vraiment élucidés - par exemple, on ne sait pas de manière précise comment Gretchen s'est fait posséder par un démon - mais ce n'est pas si dérangeant que ça, car ce n'est pas une trop grosse entrave à la compréhension de l’histoire et ça n’empêche pas de l’apprécier.

My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix


C’était donc la première fois que je lisais ce genre de roman et j’ai trouvé l’histoire brillante, car même si c’est une histoire d’horreur et de possession démoniaque, on remarque que c’est surtout une histoire d’amitié, avec Abby qui est prête à n’importe quoi pour aider sa meilleure amie. En lisant le roman, je pensais parfois au film Jennifer’s Body où une lycéenne prénommée Jennifer, incarnée par Megan Fox, se voit posséder par un succube lors d’un rituel satanique, tandis que sa meilleure amie Needy, interprétée par Amanda Seyfried, va tout faire pour protéger son petit-ami et prendra plus tard la décision de tuer Jennifer. Assez ressemblant, mise à part que dans My Best Friend's Exorcism, Abby ne renonce jamais à Gretchen et ne souhaite qu'une chose, c'est de la sauver.

My Best Friend's Exorcism est le genre de roman qui marque, car la trame de l'histoire n'est pas légère et même si l'histoire principale traite de possession démoniaque, on retient surtout l'histoire d'amitié entre les deux personnages principaux et aussi l'espoir qu'entretient Abby pour libérer sa meilleure amie. La plume de l'auteur est claire et directe, ce qui fait de ce roman une lecture addictive, divertissante, angoissante mais aussi émouvante. Je ne sais pas si ce roman finira par être traduit en français mais le niveau de langue n'est pas trop compliqué. Bref, je recommande cette lecture digne d'un film d'horreur pour adolescents.






Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


Tuesday Nights in 1980, un premier roman réussi pour Molly Prentiss.

Tuesday Nights in 1980


Voilà un roman que je rajoute à ma pile de livres favoris. Molly Prentiss a su m’envoûter avec sa plume, poétique et métaphorique mais qui reste simple à lire et pour un premier roman, c'est vraiment excellent. J'ai pris tellement de plaisir à lire ce roman que ça m'a fait un peu mal au cœur de quitter le New-York de 1980 mais surtout de dire au revoir aux personnages de ce milieu artistique.

Une ville. Trois personnes. Une seule année qui les changera pour toujours. Bienvenue dans le monde chaotique, séduisant et imprévisible des années 1980, dans le centre-ville de New York. Raul est un peintre argentin, fraîchement débarqué sous les feux des projecteurs de la scène artistique du centre-ville de New York, qui est sur le point de voir sa carrière décoller. James est le critique le plus célèbre de la ville, connu pour sa synesthésie unique, son esprit embrasé par des feux d'artifice et des symphonies. Quant à Lucy, elle est simplement cette énième jeune fille qui s'est échappé de sa banlieue, trop facilement aveuglée par les étrangers remarquables qui croisent son chemin. Explosant de couleurs et d'énergie brute, ce premier roman électrisant capture l'esprit d'un New York maintenant disparu depuis longtemps, un lieu de création et de destruction et de possibilités infinies. - Synopsis Gooreads, traduit par moi-même.

Je ne saurais décrire ce roman tellement il est unique et je n'ai jamais lu rien de tel. Plutôt habituée aux romans YA, ici, on s'en éloigne même si on remarque que ce roman reprend les codes du coming-of-age story tellement nos personnages évoluent tout au long de l'histoire et mûrissent malgré qu'ils soient adultes. J'ai tout particulièrement apprécié les parties du roman qui se focalisent sur James, le critique synesthésique. Il ressent en couleurs et la façon dont ce phénomène est décrit dans le roman, c'est tout bonnement magique. Avec les descriptions que fait Molly Prentiss, on peut se faire une idée de ce qu'une personne atteinte de synesthésie peut vivre au quotidien. James est défini de sa synesthésie, c'est ce qui fait qu'il est lui, cet homme un peu étrange qui voit toujours sa femme entourée d'une aura rouge. 

On a ensuite Raul, cet argentin presque trentenaire qui sait utiliser son charme et ne vit que pour son art, alors qu'il tente d'oublier son passé sombre et douloureux. Pourtant, il change quand il rencontre la très jeune Lucy, la girl-next-door de banlieue qui a des rêves pleins la tête et qui souhaite faire la rencontre d'artistes et d'en devenir la muse. New-York va transformer Lucy en une manière qu'elle n'aurait jamais imaginé. Lucy incarne l'image de la jeune femme qui veut s’émanciper et qui parvient à quitter le nid familial pour vivre son rêve, sans vraiment savoir ce qu'elle va faire de sa vie. On y repensant, Lucy me fait presque penser à un Dorian Gray féminin des temps moderne, innocente au début mais qui finit par changer à cause de l'influence new-yorkaise.

On a alors ces trois personnes, tous lié au monde de l'art, on va les voir vivre, évoluer dans le New-York de 1980, qui me rappelait le New-York que j'avais pu voir dans la série The Carrie Diaries. Loin du New-York chic, on nous montre un New-York un peu crasseux avec ses squats où de nombreux artistes en devenir essayent de trouver leur place, chacun plus excentrique que l'autre. Bien sûr, ce roman se révèle être plus profond que trois personnes évoluant dans le monde de l'art, ce roman montre aussi que l'art peut devenir un échappatoire ou au contraire, une prison qui peut vous empêcher de vivre et d'évoluer. Tuesday Nights in 1980 est, au final, un roman très humain et je pense que d'une façon ou d'une autre, on peut vite s'identifier à certains personnages. 

Tuesday Nights in 1980, c'est un roman où l'art réunit trois destins, trois destins qui vont s’entremêler pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'en dirais pas plus mais il est plus qu'évident que ce livre m'a conquise et je ne peux que vous recommander de lire ce premier roman qui donne envie d'aller flâner dans le New-York des 1980, avec ses artistes dans chaque coin de rues.

La bonne nouvelle, c'est que ce livre à été traduit en français, disponible sous le titre New York esquisses nocturnes aux éditions Calmann-Lévy ainsi qu'aux éditions Le Livre de Poche sous le titre Un mardi soir à New-York


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler.

Alors que j'étais en pleine lecture dans Bazaar, un roman de Stephen King, j'ai senti que j'avais besoin de me plonger dans une lecture plus légère et de m'éloigner de cette énorme brique de plus de 800 pages. Attendant une commande de romans, j'ai décidé de me relire un des premiers romans YA que j'ai lu en VO: The Future of Us de Jay Asher et Carolyn Mackler et d'ensuite de vous proposer mon avis sur ce roman.  Voici ce que dit la quatrième de couverture de l’édition française:
1996. Pour ses 15 ans, Emma vient d'avoir son premier ordinateur. Avec Josh, son meilleur ami, elle découvre le web. Facebook n'existe pas encore, mais un drôle de bug les connecte sur le futur, sur ce que seront leurs profils, quinze ans plus tard. Une fenêtre sur leur vie à venir : travail, amis, amours, familles. Le problème, c'est que le profil d'Emma ne lui va pas. Pas du tout.

L'idée de base est intéressante: avoir accès à son avenir depuis l'internet de 1996 et surtout à travers Facebook avant son invention. Dommage que l'intrigue repose seulement sur de la romance. Cependant, si on creuse un peu plus en profondeur, l'intrigue nous montre également qu'il ne faut pas se laisser guider et absorber par les réseaux sociaux et qu'il faut savoir vivre indépendamment de ça et profiter du moment présent. Bref, je trouve tout de même que le roman n'est pas assez abouti car avec une idée comme celle-ci, on aurait pu avoir bien plus que cette histoire-là.  Je pense que les auteurs ne vont pas assez loin dans l'idée et reste à la surface des nombreuses probabilités que peut engendrer ce genre de pouvoir.

Le roman perd beaucoup à cause d'un de ses personnages principaux, Emma, qui est tout bonnement antipathique. Tout ce qui importe à Emma, c'est d'avoir un beau garçon à ses bras et quand elle lit ses statuts sur Facebook et remarque qu'elle n'est pas heureuse dans le futur, selon elle, c'est forcément à cause de l'homme avec qui elle est mariée. Jamais Emma ne se remet en question et la fin m'a donné l'impression que les auteurs avaient remarqué leur erreur trop tard et avaient essayé de rattraper les dégâts en essayant de rendre Emma plus sympathique, mais ça laisse un gout assez amer. Josh est le personnage qui rattrape un peu tout. Il est le plus sensée des deux et il est le premier à dire qu'il ne faut pas trop en savoir sur son avenir et ne pas le modifier car un détail par-ci par-là est dérangeant (Doc Brown vous le dirait aussi, il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir). Josh est un personnage attendrissant, ce qui manque beaucoup au personnage d'Emma.

Il y a tout de même des petits passages qui font sourire en ce qui concerne l'actualité et la culture de ces dernières années car on en sait forcément plus que les personnages vu que l'intrigue se passe en 1996. De plus, j'ai bien connu AOL et ça m'a alors fait rappeler quelques souvenirs d'enfance où je devais surveiller le temps que je passais sur Internet pour ne pas dépasser les 25h par mois qu'on avait et le fait qu'on ne pouvait pas téléphoner quand on utilisait Internet.

Je ne sais pas comment se passe l'écriture d'un roman à quatre mains mais en tout cas, la lecture est fluide et fait penser que seul un auteur est derrière ce roman. Le roman est donc en parfait équilibre, aucun passage n'est supérieur qualitativement à un autre. Je trouve que la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a pas vraiment de dénouement et les derniers pages sont plus que prévisibles et en fin de compte, on se doute de tout dès le début du roman. Bref, c'est une lecture très linéaire. Le livre se lit très rapidement et même si l'histoire et le personnage d'Emma aurait pu être mieux exploités, ça reste un roman plutôt divertissant mais on trouve beaucoup mieux et élaboré ailleurs.

Le livre a été traduit en français sous le titre Profil et publié aux éditions Bayard Jeunesse mais ne semble plus être édité, donc à moins de le trouver en médiathèque ou en occasion, il semble impossible de se le procurer en VF.


Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



BOOK REVIEW • Radio Silence d'Alice Oseman.

Radio Silence Alice Oseman


Alice Oseman


Alice Oseman est une jeune femme britannique née en 1994 et qui a déjà deux romans à son actif, son troisième étant en cours d'écriture - vous pouvez d'ailleurs suivre un peu son parcours d'écriture sur sa chaîne Youtube. En plus d'écrire, elle dessine, ayant créer un webcomic nommé Heartstopper. Radio Silence est son deuxième roman et je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai été conquise par sa plume et par son roman.




Radio Silence raconte l'histoire de Frances Janvier, une lycéenne qui ne vit que pour ses études depuis qu'elle est petite, son objectif étant d’être admise à l'université de Cambridge. Quand elle ne passe pas son temps à étudier, elle écoute son podcast favori, Universe City, créé et géré par une personne dans l'anonymat, qui met en scène le personnage agenre nommé Radio Silence. Frances est complètement fan de ce podcast, créant même des dessins inspirés d'Universe City qu'elle poste sur son Tumblr. Un jour, elle reçoit le message du créateur du podcast pour lui dire qu'il apprécie ses dessins et qu'il veut collaborer avec elle, pour qu'elle fasse des animations pour Universe City. Frances est aux anges A une soirée, Frances est abasourdi quand une connaissance à elle lui révèle, sous l'effet de l'alcool, être Radio Silence. A partir de là, les deux vont commencer à bâtir une amitié autour de leurs goûts communs.


UNE HISTOIRE D’AMITIÉ 
J’ai été conquise par cette lecture. C’est un très bon roman YA qui explore l’amitié plutôt que l’amour. A travers le personnage de Frances, l’auteur est clair, il n’y aura jamais rien entre Frances et le Créateur du podcast, si ce n’est un amour platonique - même si on apprend l'identité du Créateur au début du roman et si on lit la quatrième de couverture, j'ai décidé de ne pas mentionner le prénom pour ceux et celles qui préfèrent être dans l'ignorance la plus totale. Tout comme une relation amoureuse, la relation amicale ici va connaître des hauts et des bas. Tout au long de l’histoire, on assiste à la naissance et à la consolidation de l’amitié entre Frances et le Créateur, conduits par des passions communes. Eux qui avaient du mal à être eux-même autour des autres, trouvent en l'un et l'autre la liberté de s'exprimer comme ils le veulent, assumant alors qu'ils sont vraiment.

Le roman est écrit sous le point de vue de Frances. Il y a également, avant certain début de chapitre, une courte transcription d'épisodes du podcast d’Universe City, ce qui nous plonge encore plus dans l’univers du roman. Le roman est aussi ponctué de conversations écrites entre Frances et le Créateur, ce qui permet d'avoir un aperçu de leur intimité mais aussi de voir comment leur amitié évoluent par rapport aux premiers messages qu'ils ont pu s'envoyer. J’ai aussi beaucoup souri lors de ma lecture avec les nombreuses références à la pop culture d’aujourd’hui présente dans le livre avec la mention de séries ou de films que je pense, nous avons tous vu, on se sent alors encore plus proche des personnages.


PERSONNAGES ET ÉMOTIONS
Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman comme la sexualité, les doutes liés aux études universitaires, le fait de se sentir différent des autres. Il est donc facile de se reconnaître dans les personnages et dans leur problèmes. Me concernant, je me suis vraiment sentie connectée à Frances sur le fait qu’elle se sente différente de ses amis et qu’elle n’assume pas qui elle en leur présence, un sentiment que j’ai bien connu quand j’étais au collège et au lycée. Je me suis aussi attaché au Créateur pour les mêmes raisons. On a vraiment l'impression que les deux personnages sont des âmes-sœurs et que tout les prédestinait à devenir amis. C'est le genre d'amitié qui donne envie. 

Il n’y a pas vraiment de rebondissement dans ce roman mais on ne s’ennuie pas pour autant. C'est non seulement bien écrit et facile à comprendre, mais c'est un roman vraiment émotionnel qui explore tellement de sentiments et d'émotions. Les personnages évoluent et grandissent au fur et à mesure que l'histoire avance, brisant leur petite coquille pour enfin être eux-même.


LGBT+
Bien que ce soit pas vraiment un sujet omniprésent, il y a quelques personnages LBGT+ dans le roman, ce qui est un énorme plus pour moi. En autre, Frances, le personnage principal, est bisexuelle et le personnage de Radio Silence, bien que fictif, semble être agenre ou genderfluid. Une autre sexualité dont on parle moins est mentionné dans le roman ce que je trouve extraordinaire car ça peut alors sensibiliser les lecteurs aux sexualités qui sont peut-être moins mise en avant, voire inconnu à certains.


Je conseille absolument ce roman qui est très facile à lire avec des personnages attachants et passionnés, évoluant dans une histoire qui saura vous toucher et qui, au fond, fait passer le message de s'accepter tel qu'on est, malgré nos différences.



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