La genèse du film et une promo marketing trompeuse
La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.
L’importance de l’amitié et des liens familiaux
Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.
Le Secret de Térabithia, un drame émouvant aux allures de film fantastique
La genèse du film et une promo marketing trompeuse
La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.
L’importance de l’amitié et des liens familiaux
Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.
Un film inclusif né dans la controverse
Un Pays Imaginaire sans magie
©Disney+ |
Des personnages qui peinent à se démarquer
Peter Pan & Wendy : que vaut le live-action ?
Peter Pan & Wendy, que vaut ce nouveau live-action de Peter Pan ?
Un film inclusif né dans la controverse
Un Pays Imaginaire sans magie
©Disney+ |
Des personnages qui peinent à se démarquer
Peter Pan & Wendy : que vaut le live-action ?
Séquence nostalgie en Corée du Sud
Avec 20th Century Girl, on se retrouve propulsé à la fin des années 90, en Corée du Sud. Une atmosphère douce se dégage de ce premier long-métrage réalisé par Bang Woo-ri et on y retrouve la tendresse et l’innocence des premiers amours. Le métrage joue la séquence nostalgie avec les ordinateurs à l’ancienne, les cabines téléphoniques et les gros caméscopes. Il est amusant de voir Bo-ra essayer par n’importe quel moyen de dénicher des informations sur Hyun-jin. Elle arrive à faire preuve d’ingéniosité, surtout quand on fait le parallèle avec la façon dont ça se ferait de nos jours (bingo : stalker les réseaux sociaux).Des personages attendrissants, mais parfois convenus
Un portrait universel de l’adolescence
20th Century Girl, un film attendrissant sur l’amitié et les premières amours
Séquence nostalgie en Corée du Sud
Avec 20th Century Girl, on se retrouve propulsé à la fin des années 90, en Corée du Sud. Une atmosphère douce se dégage de ce premier long-métrage réalisé par Bang Woo-ri et on y retrouve la tendresse et l’innocence des premiers amours. Le métrage joue la séquence nostalgie avec les ordinateurs à l’ancienne, les cabines téléphoniques et les gros caméscopes. Il est amusant de voir Bo-ra essayer par n’importe quel moyen de dénicher des informations sur Hyun-jin. Elle arrive à faire preuve d’ingéniosité, surtout quand on fait le parallèle avec la façon dont ça se ferait de nos jours (bingo : stalker les réseaux sociaux).Des personages attendrissants, mais parfois convenus
Un portrait universel de l’adolescence
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman éponyme de Grady Hendrix, My Best Friend’s Exorcism est un long-métrage réalisé par Damon Thomas, dont c’est le premier long-métrage (il a néanmoins réalisé de nombreux épisodes de séries télévisées telles que Penny Dreadful ou encore In the Flesh). L’histoire se déroule en 1988, Abby (Elsie Fisher) et Gretchen (Amiah Miller) sont les meilleures amies du monde, mais depuis une soirée qui a mal tourné, Gretchen n’est pas dans son état normal, et sème la zizanie dans leur cercle d’amis. Abby se demande alors si Gretchen ne serait pas possédée par un démon…
Vous connaissez la phrase anglophone "The book is always better"? Et bien, elle s’applique à cette adaptation qui s’avère sans grande saveur. Tout d’abord, le film a décidé de prendre le parti-pris de ne pas suivre entièrement la trame du roman, ce qui est tout à fait acceptable. Malheureusement, on peine à retrouver l’essence du roman et tout au long, My Best Friend's Exorcism donne l’impression qu’il ne sait pas vraiment quelle position assumer. Il se perd donc vite entre la véritable comédie horrifique et le pastiche, ce qui fait que le ton du film manque parfois de cohérence. De plus, pour une comédie horrifique, le film n’est jamais véritablement effrayant, ni même drôle. Le roman avait des scènes vraiment glaçantes, mais qui sont définitivement atténuées dans le film. Au final, on se retrouve avec un film avec des scènes de possession qui nous laisse de marbre. Concernant les CGI, là aussi c’est plutôt inconsistant. Tantôt corrects, ils sont aussi parfois à la limite du risible, notamment dans les scènes de vomi. Le rendu fait tellement faux que ça en devient ridicule, mais après réflexion, c’était peut-être le but.
Dans le roman d’Hendrix, l’amitié entre Abby et Gretchen était dépeinte avec un sous-entendu parfois saphique, ce qu’on retrouve un peu dans le film, mais les deux actrices n’ont pas l’alchimie nécessaire pour qu’on puisse croire à leur forte amitié. De plus, le thème de l’amitié y reste bien moins exploité que dans le livre. Quant aux personnages, qu'ils soient principaux et secondaires, ne sont pas plus élaborés que ça et sont assez unidimensionnels. Par conséquent, on a vraiment du mal à s’attacher à eux, ou du moins à se soucier de ce qui va leur arriver.
La nostalgie des années 80 n’est pas trop surjoué, on a une bonne OST avec des chansons emblématiques de cette décennie. Le roman avait la particularité d’avoir des chansons comme titre de chapitres, et c’est bien dommage de ne pas avoir sélectionné quelques-unes de ces chansons pour l’adaptation, bien que je puisse comprendre que ça peut être dû à un soucis de droits d’auteur.
Au final, MY BEST FRIEND'S EXORCISM se révèle être une production sans grande originalité. Il y aurait pu avoir des scènes véritablement effrayantes, le tout en ajoutant une touche d’humour noir, ce qui aurait apporté beaucoup de mordant au film. Malheureusement, à l’instar du bouquin, le métrage sera loin de marquer les mémoires.
My Best Friend’s Exorcism, que vaut l'adaptation du roman de Grady Hendrix ?
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman éponyme de Grady Hendrix, My Best Friend’s Exorcism est un long-métrage réalisé par Damon Thomas, dont c’est le premier long-métrage (il a néanmoins réalisé de nombreux épisodes de séries télévisées telles que Penny Dreadful ou encore In the Flesh). L’histoire se déroule en 1988, Abby (Elsie Fisher) et Gretchen (Amiah Miller) sont les meilleures amies du monde, mais depuis une soirée qui a mal tourné, Gretchen n’est pas dans son état normal, et sème la zizanie dans leur cercle d’amis. Abby se demande alors si Gretchen ne serait pas possédée par un démon…
Vous connaissez la phrase anglophone "The book is always better"? Et bien, elle s’applique à cette adaptation qui s’avère sans grande saveur. Tout d’abord, le film a décidé de prendre le parti-pris de ne pas suivre entièrement la trame du roman, ce qui est tout à fait acceptable. Malheureusement, on peine à retrouver l’essence du roman et tout au long, My Best Friend's Exorcism donne l’impression qu’il ne sait pas vraiment quelle position assumer. Il se perd donc vite entre la véritable comédie horrifique et le pastiche, ce qui fait que le ton du film manque parfois de cohérence. De plus, pour une comédie horrifique, le film n’est jamais véritablement effrayant, ni même drôle. Le roman avait des scènes vraiment glaçantes, mais qui sont définitivement atténuées dans le film. Au final, on se retrouve avec un film avec des scènes de possession qui nous laisse de marbre. Concernant les CGI, là aussi c’est plutôt inconsistant. Tantôt corrects, ils sont aussi parfois à la limite du risible, notamment dans les scènes de vomi. Le rendu fait tellement faux que ça en devient ridicule, mais après réflexion, c’était peut-être le but.
Dans le roman d’Hendrix, l’amitié entre Abby et Gretchen était dépeinte avec un sous-entendu parfois saphique, ce qu’on retrouve un peu dans le film, mais les deux actrices n’ont pas l’alchimie nécessaire pour qu’on puisse croire à leur forte amitié. De plus, le thème de l’amitié y reste bien moins exploité que dans le livre. Quant aux personnages, qu'ils soient principaux et secondaires, ne sont pas plus élaborés que ça et sont assez unidimensionnels. Par conséquent, on a vraiment du mal à s’attacher à eux, ou du moins à se soucier de ce qui va leur arriver.
La nostalgie des années 80 n’est pas trop surjoué, on a une bonne OST avec des chansons emblématiques de cette décennie. Le roman avait la particularité d’avoir des chansons comme titre de chapitres, et c’est bien dommage de ne pas avoir sélectionné quelques-unes de ces chansons pour l’adaptation, bien que je puisse comprendre que ça peut être dû à un soucis de droits d’auteur.
Au final, MY BEST FRIEND'S EXORCISM se révèle être une production sans grande originalité. Il y aurait pu avoir des scènes véritablement effrayantes, le tout en ajoutant une touche d’humour noir, ce qui aurait apporté beaucoup de mordant au film. Malheureusement, à l’instar du bouquin, le métrage sera loin de marquer les mémoires.
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman "auto-socio-biographique" éponyme écrit par Annie Ernaux en 2000 et réalise par Audrey Diwan, L’événement se déroule en 1963 et suit Anne (Anamaria Vartolomei), une jeune étudiante en lettres qui se rend compte qu’elle est enceinte. On suit donc son parcours dans sa volonté de mettre fin à sa grossesse, à une époque où l’avortement est interdit en France et passible d’une peine de prison.
L'ÉVÉNEMENT ne fait pas dans la pudeur, il est sans filtre et ne se gêne pas pour montrer la triste et cruelle vérité avec des scènes parfois insoutenables à visionner, que ce soit Anne qui essaye de se faire avorter seule avec une tige de fer ou quand elle se rend chez une faiseuse d’anges, cette femme qui s’employait à aider d’autres femmes à interrompre leur grossesse. L’avortement est si tabou à l’époque que lorsqu’Anne mentionne le sujet à ses amies, c’est le silence total et la peur d’être impliqué. Anne ne peut compter que sur elle-même, un combat solitaire qui pèse sur elle et qui met en péril ses études. La photographie du métrage est minimaliste et la caméra suit Anne constamment, c’est elle (et nous, le spectateur) contre la société qui lui refuse un droit qui devrait être primordial.
Quand on regarde ce film, on ne peut s’empêcher de penser à son coté, étonnamment, très actuel, notamment suite à la révocation de l’arrêt Roe v. Wade aux États Unis. On réalise alors que dans encore beaucoup de pays, il y a de nombreuses femmes comme Anne qui seront prêtes à tout, quitte à mettre leur santé en danger, pour se faire avorter.
L’événement, l’histoire vraie d’un avortement interdit
[CRITIQUE / AVIS FILM] - Adaptation du roman "auto-socio-biographique" éponyme écrit par Annie Ernaux en 2000 et réalise par Audrey Diwan, L’événement se déroule en 1963 et suit Anne (Anamaria Vartolomei), une jeune étudiante en lettres qui se rend compte qu’elle est enceinte. On suit donc son parcours dans sa volonté de mettre fin à sa grossesse, à une époque où l’avortement est interdit en France et passible d’une peine de prison.
L'ÉVÉNEMENT ne fait pas dans la pudeur, il est sans filtre et ne se gêne pas pour montrer la triste et cruelle vérité avec des scènes parfois insoutenables à visionner, que ce soit Anne qui essaye de se faire avorter seule avec une tige de fer ou quand elle se rend chez une faiseuse d’anges, cette femme qui s’employait à aider d’autres femmes à interrompre leur grossesse. L’avortement est si tabou à l’époque que lorsqu’Anne mentionne le sujet à ses amies, c’est le silence total et la peur d’être impliqué. Anne ne peut compter que sur elle-même, un combat solitaire qui pèse sur elle et qui met en péril ses études. La photographie du métrage est minimaliste et la caméra suit Anne constamment, c’est elle (et nous, le spectateur) contre la société qui lui refuse un droit qui devrait être primordial.
Quand on regarde ce film, on ne peut s’empêcher de penser à son coté, étonnamment, très actuel, notamment suite à la révocation de l’arrêt Roe v. Wade aux États Unis. On réalise alors que dans encore beaucoup de pays, il y a de nombreuses femmes comme Anne qui seront prêtes à tout, quitte à mettre leur santé en danger, pour se faire avorter.
Après avoir sorti mon premier article dans la catégorie Back to the Nineties, je vous propose de vous parler d'un autre film dans les années 90 : All I Wanna Do. Relativement peu connu du public français, ce long-métrage est pourtant une petite pépite. Zoom sur ce teen movie féministe !
Un teen movie féministe singulier
All I Wanna Do est un film réalisé par une femme, dont la majorité des acteurs sont aussi des femmes. Alors que Odette est intégrée dans le club, chaque fille lui révèle son but dans la vie. Verena veut devenir rédactrice en chef de son propre magazine, Tinka veut devenir actrice, Momo veut devenir biologiste tandis que Tweety veut devenir psychiatre. Leurs projets d'avenir sont en contradiction avec le rôle des femmes dans les années 60, où l'on attend d'elles qu'elles s'occupent des enfants et du foyer. Odette, quant à elle, se voit dans un métier qui touche à la politique. Chaque personnage témoigne de la volonté de dépasser ce qui était offert aux femmes à l'époque. Il est également intéressant de voir des filles pleines de ressources se battre pour leur avenir.“Tinka Parker: Look, Von Stefan. I know you like this place the way it is, but wake up. It's not real life. Real life is boy, girl, boy, girl.
Verena Von Stefan: No, real life is boy on top of girl.”
Un casting cuisiné aux petits oignons
Les actrices sont toutes incroyables, avec mention spéciale pour Kirsten Dunst, dont le personnage représente l’image de la féministe farouche. Verena sait ce qu'elle veut et va jusqu'à l'extrême pour l'obtenir, un personnage dur à cuire qui, au fond, cache une certaine sensibilité. Chaque titre que le film possède représente vraiment bien l'esprit du film. All I Wanna Do se traduit par Tout ce que je veux faire en français, Strike signifie grève et The Hairy Bird, une allusion au sexe masculin, est traduit dans la version française québécoise par "serpent à poil". Il y a donc vraiment l'image de la jeune femme qui veut prendre son indépendance face à l'homme.BACK TO THE NINETIES • All I Wanna Do (1998)
Après avoir sorti mon premier article dans la catégorie Back to the Nineties, je vous propose de vous parler d'un autre film dans les années 90 : All I Wanna Do. Relativement peu connu du public français, ce long-métrage est pourtant une petite pépite. Zoom sur ce teen movie féministe !
Un teen movie féministe singulier
All I Wanna Do est un film réalisé par une femme, dont la majorité des acteurs sont aussi des femmes. Alors que Odette est intégrée dans le club, chaque fille lui révèle son but dans la vie. Verena veut devenir rédactrice en chef de son propre magazine, Tinka veut devenir actrice, Momo veut devenir biologiste tandis que Tweety veut devenir psychiatre. Leurs projets d'avenir sont en contradiction avec le rôle des femmes dans les années 60, où l'on attend d'elles qu'elles s'occupent des enfants et du foyer. Odette, quant à elle, se voit dans un métier qui touche à la politique. Chaque personnage témoigne de la volonté de dépasser ce qui était offert aux femmes à l'époque. Il est également intéressant de voir des filles pleines de ressources se battre pour leur avenir.“Tinka Parker: Look, Von Stefan. I know you like this place the way it is, but wake up. It's not real life. Real life is boy, girl, boy, girl.
Verena Von Stefan: No, real life is boy on top of girl.”