Critique série
Heartstopper poster saison 2











[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Heartstopper a fait son grand retour le 3 août sur Netflix avec une deuxième saison tout aussi réussie que la précédente. Sans ellipse, cette nouvelle saison démarre directement après les événements de la saison précédente et suit les mêmes personnages dans leur quête de soi.


Les difficultés de faire son coming-out

Cette deuxième saison se focalise davantage sur Nick et son envie de faire son coming-out auprès de ses amis et les difficultés auxquelles il fait face. Malgré son envie d’être out et de vivre sa relation avec Charlie au grand jour, nous voyons Nick lutter et se mettre la pression pour le faire. Bien qu’il puisse compter sur le soutien de Charlie dans cette démarche, Nick a bien du mal à se lancer. Cela montre parfaitement à quel point il est difficile pour les personnes queer de faire leur coming-out, mais aussi, d'une certaine manière, à quel point il est problématique d'avoir cette injection qui pèse sur eux.

D’ailleurs, tout au long de cette deuxième saison, il est fait allusion à l'invisibilisation de la bisexualité. En effet, lorsque Nick dit qu'il sort avec Charlie, de nombreuses personnes supposent qu'il est gay alors qu'il est en fait bisexuel. C'est une réalité à laquelle les personnes bisexuelles sont confrontées tous les jours. Si deux hommes sortent ensemble, on supposera qu'ils sont forcément gays, ou si deux femmes sortent ensemble, qu'elles sont forcément lesbiennes, tandis que les personnes en question sont peut-être bisexuelles. De plus, la bisexualité est souvent considérée comme une simple phase.

Heartstopper saison 2 Charlie et Nick
© Netflix



Un teen show avec des relations saines

La relation de Nick et Charlie est juste merveilleuse. Tout est fluide et tendre entre les deux, et ils parviennent à communiquer facilement sur ce qui les préoccupe. C’est aussi le cas avec les autres couples de la série. Même s'ils ont parfois des problèmes de communication, ils parviennent toujours à communiquer ce qui ne va pas. C’est si rare d’avoir une série pour ados (ou série tout court) où il n'y a pas de drame inutile entre les couples. Cette représentation de l'amour adolescent est si agréable à voir. De plus, ce qui démarque Heartstopper des autres séries pour adolescents, c'est qu'elle dépeint les adolescents et leurs relations de manière authentique, sans les sexualiser à outrance. Une chose si rare de nos jours où de nombreuses séries se complaisent à montrer des adolescents avoir des rapports sexuels sans arrêt.

Des sujets authentiques et universels

Cette saison aborde de nouveaux sujets qui n'ont pas été explorés dans la saison précédente, tels que les troubles alimentaires ou encore l’axesualité et l’aromantisme (un sujet qui, j’espère, sera approfondi dans la troisième saison). On nous montre également les difficultés de ne pas pouvoir être soi-même et queer au sein du foyer familial ou encore les doutes qui empêchent de passer de l'amitié à l'amour.

C’était plaisant d'avoir un changement de décor et d’avoir une bonne partie des épisodes qui se déroule à Paris (ce sera d’ailleurs l'occasion de voir un certain personnage parler en français). Le visuel est toujours frais et coloré et on se retrouve dans une petite bulle d'air frais et ça fait tout simplement du bien. 

Heartstopper saison 2 Elle et Tao
© Netflix




Mon avis sur Heartstopper n'a pas changé : c'est doux, authentique et mignon, et je pense que cette série a beaucoup à offrir aux jeunes qui se cherchent. Une série à voir et à revoir, et qui mettra beaucoup de baume au cœur. 



Heartstopper saison 2 : une saison avec toujours plus de douceur

Heartstopper poster saison 2











[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Heartstopper a fait son grand retour le 3 août sur Netflix avec une deuxième saison tout aussi réussie que la précédente. Sans ellipse, cette nouvelle saison démarre directement après les événements de la saison précédente et suit les mêmes personnages dans leur quête de soi.


Les difficultés de faire son coming-out

Cette deuxième saison se focalise davantage sur Nick et son envie de faire son coming-out auprès de ses amis et les difficultés auxquelles il fait face. Malgré son envie d’être out et de vivre sa relation avec Charlie au grand jour, nous voyons Nick lutter et se mettre la pression pour le faire. Bien qu’il puisse compter sur le soutien de Charlie dans cette démarche, Nick a bien du mal à se lancer. Cela montre parfaitement à quel point il est difficile pour les personnes queer de faire leur coming-out, mais aussi, d'une certaine manière, à quel point il est problématique d'avoir cette injection qui pèse sur eux.

D’ailleurs, tout au long de cette deuxième saison, il est fait allusion à l'invisibilisation de la bisexualité. En effet, lorsque Nick dit qu'il sort avec Charlie, de nombreuses personnes supposent qu'il est gay alors qu'il est en fait bisexuel. C'est une réalité à laquelle les personnes bisexuelles sont confrontées tous les jours. Si deux hommes sortent ensemble, on supposera qu'ils sont forcément gays, ou si deux femmes sortent ensemble, qu'elles sont forcément lesbiennes, tandis que les personnes en question sont peut-être bisexuelles. De plus, la bisexualité est souvent considérée comme une simple phase.

Heartstopper saison 2 Charlie et Nick
© Netflix



Un teen show avec des relations saines

La relation de Nick et Charlie est juste merveilleuse. Tout est fluide et tendre entre les deux, et ils parviennent à communiquer facilement sur ce qui les préoccupe. C’est aussi le cas avec les autres couples de la série. Même s'ils ont parfois des problèmes de communication, ils parviennent toujours à communiquer ce qui ne va pas. C’est si rare d’avoir une série pour ados (ou série tout court) où il n'y a pas de drame inutile entre les couples. Cette représentation de l'amour adolescent est si agréable à voir. De plus, ce qui démarque Heartstopper des autres séries pour adolescents, c'est qu'elle dépeint les adolescents et leurs relations de manière authentique, sans les sexualiser à outrance. Une chose si rare de nos jours où de nombreuses séries se complaisent à montrer des adolescents avoir des rapports sexuels sans arrêt.

Des sujets authentiques et universels

Cette saison aborde de nouveaux sujets qui n'ont pas été explorés dans la saison précédente, tels que les troubles alimentaires ou encore l’axesualité et l’aromantisme (un sujet qui, j’espère, sera approfondi dans la troisième saison). On nous montre également les difficultés de ne pas pouvoir être soi-même et queer au sein du foyer familial ou encore les doutes qui empêchent de passer de l'amitié à l'amour.

C’était plaisant d'avoir un changement de décor et d’avoir une bonne partie des épisodes qui se déroule à Paris (ce sera d’ailleurs l'occasion de voir un certain personnage parler en français). Le visuel est toujours frais et coloré et on se retrouve dans une petite bulle d'air frais et ça fait tout simplement du bien. 

Heartstopper saison 2 Elle et Tao
© Netflix




Mon avis sur Heartstopper n'a pas changé : c'est doux, authentique et mignon, et je pense que cette série a beaucoup à offrir aux jeunes qui se cherchent. Une série à voir et à revoir, et qui mettra beaucoup de baume au cœur. 



Affiche (poster) de la série Le Pouvoir


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Avec Toni Colette en tête d’affiche, Le Pouvoir (The Power en VO) illustre parfaitement les notions de féminisme et de sexisme avec une histoire où les femmes se voient doter de la capacité à générer de l'électricité. Zoom sur cette première saison plus que convaincante !


Diffusée à partir du 31 mars sur Amazon Prime Video, Le Pouvoir est l’adaptation du best-seller éponyme écrit par Naomi Alderman qui raconte la prise de pouvoir par les femmes après que ces dernières se sont découvert la capacité de générer de l’électricité. L’ouvrage montre ainsi le passage du système patriarcal au système matriarcal. Le Pouvoir tire son inspiration du roman La Servante écarlate, ce qui n'est pas surprenant puisque Margaret Atwood était la mentor d’Alderman.

Devenir des femmes puissantes pour survivre

La série suit différents personnages à travers le globe : Allie (Halle Bush), dite Eve, une jeune adolescente abusée par son père adoptif qui se réfugie dans un couvent où elle devient une figure quasi divine. Margot (Toni Colette), la mairesse de Seattle qui doit faire face aux répercussions personnelles et politiques face à l’émergence de ce pouvoir féminin. Jos (Auli'i Cravalho), sa fille, qui a une relation conflictuelle avec sa mère et qui peine à maîtriser son pouvoir. Roxie (Ria Zmitrowicz), une londonienne et fille illégitime d’un truand qui cherche à venger le meurtre de sa mère. Tatiana (Zrinka Cvitešić), l'épouse d'un dictateur d'Europe de l'Est qui veut exploiter le pouvoir des femmes. Pour finir, Tunde (Toheeb Jimoh), un journaliste nigérian qui documente les évènements de ce nouveau monde en devenir.

Le Pouvoir évoque les rapports de force et de domination d'une société patriarcale en passe de devenir une société matriarcale. On ressent alors la possibilité d'une société qui sera remodelée pour correspondre au sexe/genre fort, qui est désormais la femme (note : alors que l'origine du pouvoir était due aux chromosomes dans le roman, dans la série, elle est due aux hormones). Si les femmes ont ce pouvoir, c'est pour survivre. En effet, il est ensuite expliqué que l'apparition de ce nouvel organe, le skein, est due à une mutation génétique qui se déclenche pour des raisons de survie. Cette approche est intéressante et montre que la société actuelle est tellement hostile aux femmes que le corps lui-même réagit pour se protéger de cette hostilité.

Ève et les filles du couvent (Scène de la série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



La société patriarcale en voie de disparition ?

La série dans son ensemble dénonce les problèmes de société liés aux femmes. La lutte de Margot pour permettre aux filles de disposer de leur corps comme elles le souhaitent fait écho à ce que les femmes vivent au quotidien, à savoir les lois qui régissent leur corps (on pense notamment aux lois sur l'avortement). Il est très problématique, en 2023, que les hommes aient encore le pouvoir et le contrôle sur le corps des femmes. Le Pouvoir se penche également sur le sexisme que Margot subit tous les jours au travail : une réalité pour les femmes dans le monde du travail.

La série télévisée montre ainsi divers contextes géopolitiques : dans certains pays, des restrictions sont imposées aux femmes. Là encore, cela reflète la réalité de milliers de femmes dans des pays où elles ont peu de droits et sont soumises à de nombreuses interdictions. L'émergence de ce nouveau pouvoir déclenche de nombreuses réactions : des soulèvements de femmes dans les pays où elles sont opprimées, mais aussi une montée du masculinisme qui touche même les plus jeunes, notamment le fils de Margot. On peut alors faire un parallèle avec les réactions suscitées par la montée du féminisme au cours de ces dernières années.

Roxie qui utilise son pouvoir dans un champs (La série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



The Power : une série féministe de science-fiction qui pose les bonnes questions 

Le Pouvoir affirme encore plus son féminisme en ayant une équipe de production et d'écriture majoritairement constituée de femmes. C’est également une femme qui s’est chargée de composer la musique de la série : Morgan Kibby, l'une des membres du groupe M83.

On ressent tout de même qu’il aurait fallu peut-être plus de neuf épisodes pour explorer tout le potentiel du matériel d'origine. Il y a trop de personnages et certaines intrigues prennent plus de place que d’autres. Toutefois, il est toujours possible d’approfondir l’univers dans une éventuelle seconde saison. Si cette première saison montre que les femmes commencent à ne plus vivre dans la peur et que leur pouvoir offre un sentiment de sécurité, il serait intéressant qu’une seconde saison aille jusqu'à montrer des hommes vivant dans la peur. Avec son message féministe fort, Le Pouvoir s'interroge sur la façon dont les femmes au pouvoir changeront l'image du monde : cela sera-t-il pour le meilleur ou pour le pire ?


Le Pouvoir : la série SF qui donne le pouvoir aux femmes

Affiche (poster) de la série Le Pouvoir


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Avec Toni Colette en tête d’affiche, Le Pouvoir (The Power en VO) illustre parfaitement les notions de féminisme et de sexisme avec une histoire où les femmes se voient doter de la capacité à générer de l'électricité. Zoom sur cette première saison plus que convaincante !


Diffusée à partir du 31 mars sur Amazon Prime Video, Le Pouvoir est l’adaptation du best-seller éponyme écrit par Naomi Alderman qui raconte la prise de pouvoir par les femmes après que ces dernières se sont découvert la capacité de générer de l’électricité. L’ouvrage montre ainsi le passage du système patriarcal au système matriarcal. Le Pouvoir tire son inspiration du roman La Servante écarlate, ce qui n'est pas surprenant puisque Margaret Atwood était la mentor d’Alderman.

Devenir des femmes puissantes pour survivre

La série suit différents personnages à travers le globe : Allie (Halle Bush), dite Eve, une jeune adolescente abusée par son père adoptif qui se réfugie dans un couvent où elle devient une figure quasi divine. Margot (Toni Colette), la mairesse de Seattle qui doit faire face aux répercussions personnelles et politiques face à l’émergence de ce pouvoir féminin. Jos (Auli'i Cravalho), sa fille, qui a une relation conflictuelle avec sa mère et qui peine à maîtriser son pouvoir. Roxie (Ria Zmitrowicz), une londonienne et fille illégitime d’un truand qui cherche à venger le meurtre de sa mère. Tatiana (Zrinka Cvitešić), l'épouse d'un dictateur d'Europe de l'Est qui veut exploiter le pouvoir des femmes. Pour finir, Tunde (Toheeb Jimoh), un journaliste nigérian qui documente les évènements de ce nouveau monde en devenir.

Le Pouvoir évoque les rapports de force et de domination d'une société patriarcale en passe de devenir une société matriarcale. On ressent alors la possibilité d'une société qui sera remodelée pour correspondre au sexe/genre fort, qui est désormais la femme (note : alors que l'origine du pouvoir était due aux chromosomes dans le roman, dans la série, elle est due aux hormones). Si les femmes ont ce pouvoir, c'est pour survivre. En effet, il est ensuite expliqué que l'apparition de ce nouvel organe, le skein, est due à une mutation génétique qui se déclenche pour des raisons de survie. Cette approche est intéressante et montre que la société actuelle est tellement hostile aux femmes que le corps lui-même réagit pour se protéger de cette hostilité.

Ève et les filles du couvent (Scène de la série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



La société patriarcale en voie de disparition ?

La série dans son ensemble dénonce les problèmes de société liés aux femmes. La lutte de Margot pour permettre aux filles de disposer de leur corps comme elles le souhaitent fait écho à ce que les femmes vivent au quotidien, à savoir les lois qui régissent leur corps (on pense notamment aux lois sur l'avortement). Il est très problématique, en 2023, que les hommes aient encore le pouvoir et le contrôle sur le corps des femmes. Le Pouvoir se penche également sur le sexisme que Margot subit tous les jours au travail : une réalité pour les femmes dans le monde du travail.

La série télévisée montre ainsi divers contextes géopolitiques : dans certains pays, des restrictions sont imposées aux femmes. Là encore, cela reflète la réalité de milliers de femmes dans des pays où elles ont peu de droits et sont soumises à de nombreuses interdictions. L'émergence de ce nouveau pouvoir déclenche de nombreuses réactions : des soulèvements de femmes dans les pays où elles sont opprimées, mais aussi une montée du masculinisme qui touche même les plus jeunes, notamment le fils de Margot. On peut alors faire un parallèle avec les réactions suscitées par la montée du féminisme au cours de ces dernières années.

Roxie qui utilise son pouvoir dans un champs (La série Le Pouvoir)
© Amazon Prime Video



The Power : une série féministe de science-fiction qui pose les bonnes questions 

Le Pouvoir affirme encore plus son féminisme en ayant une équipe de production et d'écriture majoritairement constituée de femmes. C’est également une femme qui s’est chargée de composer la musique de la série : Morgan Kibby, l'une des membres du groupe M83.

On ressent tout de même qu’il aurait fallu peut-être plus de neuf épisodes pour explorer tout le potentiel du matériel d'origine. Il y a trop de personnages et certaines intrigues prennent plus de place que d’autres. Toutefois, il est toujours possible d’approfondir l’univers dans une éventuelle seconde saison. Si cette première saison montre que les femmes commencent à ne plus vivre dans la peur et que leur pouvoir offre un sentiment de sécurité, il serait intéressant qu’une seconde saison aille jusqu'à montrer des hommes vivant dans la peur. Avec son message féministe fort, Le Pouvoir s'interroge sur la façon dont les femmes au pouvoir changeront l'image du monde : cela sera-t-il pour le meilleur ou pour le pire ?


Carlos Valdes et Mae Whitman (poster de la série)


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Disponible en France sur Disney+ depuis le 24 mars 2023, Tête à Tête (Up Here en VO) est une série musicale qui se déroule à New York en 1999 et suit Lindsay (Mae Whitman), une jeune femme qui s’est laissée guider toute sa vie par les petites voix dans sa tête (personnifiées par ses parents et son ex-meilleure amie de 6e). Du jour au lendemain, elle décide de tout laisser tomber (y compris son fiancé) pour s’installer à New York et y poursuivre son rêve d’être autrice. Elle va vite faire la connaissance de Miguel, un banquier d’investissement, (Carlos Valdes), qui s’avère avoir le même genre de voix dans sa tête.


Une rom-com sur les doutes existentiels 

Cette comédie romantique musicale n’offre pas de grandes surprises, mais elle arrive à séduire grace à aux thématiques abordées et à ses deux personnages auxquels il est facile de s’identifier. En effet, Lindsay et Miguel sont des personnes qui se sont laissé freiner par les petites voix dévalorisantes dans leur tête et qui les ont empêchés de faire ce qu'ils ont toujours voulu faire. Comme un chœur grec, les voix sont personnifiées par des personnes qui ont eu un impact (plus ou moins négatif) dans la vie des deux personnages. Dans l'ensemble, Tête à Tête montre comment les doutes et les insécurités peuvent devenir une contrainte pesante dans la vie des gens. De ce fait, ce sujet touchera certainement un grand nombre de personnes.


L’histoire reste simple, une histoire d’amour avec deux personnes qui doutent et qui sont en quête de leur vrai soi, ce qui les empêche de vivre pleinement leur relation. Tout au long de la série, le couple souffre d’un cruel manque de communication. Les deux se séparent à plusieurs reprises et se retrouvent. Et inutile de dire que ça devient un peu redondant au bout d'un moment. Heureusement, les deux acteurs partagent une belle l’alchimie.


Eh oui, malgré une certaine redondance du récit, on reste néanmoins pour les acteurs. Mae Whitman et Carlos Valdes sont indéniablement convaincants dans leurs rôles et malgré les failles de leurs personnages qui peuvent parfois agacer, ils n’en restent pas moins attachants. J’avais déjà pu voir toute l’entendue du talent de Mae Whitman, mais je n’avais vu Carlos Valdes que dans The Flash, et c’était très agréable de le voir dans un rôle principal de comédie romantique (et surtout un rôle très éloigné de Cisco).

  

Mae Whitman et Carlos Valdes
©Hulu

Des chansons qui match au ton de la série 

Les chansons sont entraînantes, un peu loufoques parfois, mais ça fonctionne bien avec l’univers de Tête à Tête. Cependant, le tout manque parfois de fluidité. Derrière ces chansons se cachent Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez qui sont à l’origine des chansons des films d’animation Disney Coco et la Reine des Neiges 1 et 2, et également les chansons de la série WandaVision. 


Up Here, une série au potentiel inexploité 

D'ailleurs, au vu de l'histoire, il est également probable que la série aurait mieux fonctionné en tant que long-métrage. Avec seulement 8 épisodes qui durent entre 25 et 30 minutes, on a l'impression que certains épisodes sont là pour combler un vide et ne font pas vraiment avancer la série, ce qui finit par accentuer l'aspect redondant de l'arc narratif. 


Au final, Tête à Tête est une série sympathique avec son propre charme, mais elle sortira vite des mémoires. Malheureusement, la série n'est jamais à la hauteur de son potentiel et malgré la belle idée des petites voix qui nous empêche de vraiment prendre notre envol, le récit manque de dynamisme et d’originalité. Au vu des dernières minutes, il y a matière pour une éventuelle deuxième saison. À voir si la série sera renouvelée ou non ! 




Tête à Tête : une série un brin loufoque, mais touchante (le tout en musique)

Carlos Valdes et Mae Whitman (poster de la série)


[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Disponible en France sur Disney+ depuis le 24 mars 2023, Tête à Tête (Up Here en VO) est une série musicale qui se déroule à New York en 1999 et suit Lindsay (Mae Whitman), une jeune femme qui s’est laissée guider toute sa vie par les petites voix dans sa tête (personnifiées par ses parents et son ex-meilleure amie de 6e). Du jour au lendemain, elle décide de tout laisser tomber (y compris son fiancé) pour s’installer à New York et y poursuivre son rêve d’être autrice. Elle va vite faire la connaissance de Miguel, un banquier d’investissement, (Carlos Valdes), qui s’avère avoir le même genre de voix dans sa tête.


Une rom-com sur les doutes existentiels 

Cette comédie romantique musicale n’offre pas de grandes surprises, mais elle arrive à séduire grace à aux thématiques abordées et à ses deux personnages auxquels il est facile de s’identifier. En effet, Lindsay et Miguel sont des personnes qui se sont laissé freiner par les petites voix dévalorisantes dans leur tête et qui les ont empêchés de faire ce qu'ils ont toujours voulu faire. Comme un chœur grec, les voix sont personnifiées par des personnes qui ont eu un impact (plus ou moins négatif) dans la vie des deux personnages. Dans l'ensemble, Tête à Tête montre comment les doutes et les insécurités peuvent devenir une contrainte pesante dans la vie des gens. De ce fait, ce sujet touchera certainement un grand nombre de personnes.


L’histoire reste simple, une histoire d’amour avec deux personnes qui doutent et qui sont en quête de leur vrai soi, ce qui les empêche de vivre pleinement leur relation. Tout au long de la série, le couple souffre d’un cruel manque de communication. Les deux se séparent à plusieurs reprises et se retrouvent. Et inutile de dire que ça devient un peu redondant au bout d'un moment. Heureusement, les deux acteurs partagent une belle l’alchimie.


Eh oui, malgré une certaine redondance du récit, on reste néanmoins pour les acteurs. Mae Whitman et Carlos Valdes sont indéniablement convaincants dans leurs rôles et malgré les failles de leurs personnages qui peuvent parfois agacer, ils n’en restent pas moins attachants. J’avais déjà pu voir toute l’entendue du talent de Mae Whitman, mais je n’avais vu Carlos Valdes que dans The Flash, et c’était très agréable de le voir dans un rôle principal de comédie romantique (et surtout un rôle très éloigné de Cisco).

  

Mae Whitman et Carlos Valdes
©Hulu

Des chansons qui match au ton de la série 

Les chansons sont entraînantes, un peu loufoques parfois, mais ça fonctionne bien avec l’univers de Tête à Tête. Cependant, le tout manque parfois de fluidité. Derrière ces chansons se cachent Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez qui sont à l’origine des chansons des films d’animation Disney Coco et la Reine des Neiges 1 et 2, et également les chansons de la série WandaVision. 


Up Here, une série au potentiel inexploité 

D'ailleurs, au vu de l'histoire, il est également probable que la série aurait mieux fonctionné en tant que long-métrage. Avec seulement 8 épisodes qui durent entre 25 et 30 minutes, on a l'impression que certains épisodes sont là pour combler un vide et ne font pas vraiment avancer la série, ce qui finit par accentuer l'aspect redondant de l'arc narratif. 


Au final, Tête à Tête est une série sympathique avec son propre charme, mais elle sortira vite des mémoires. Malheureusement, la série n'est jamais à la hauteur de son potentiel et malgré la belle idée des petites voix qui nous empêche de vraiment prendre notre envol, le récit manque de dynamisme et d’originalité. Au vu des dernières minutes, il y a matière pour une éventuelle deuxième saison. À voir si la série sera renouvelée ou non ! 




Les personnages principaux de la série
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Créée par Mandy Kaling, la première saison de The Sex Lives of College Girls est disponible sur Amazon Prime France depuis février 2023. La série suit les péripéties de Kimberly, Whitney, Leighton et Bela alors qu’elles débutent leur première année à l’université d’Essex. Elles vont alors naviguer leur nouvelle vie l’étudiante entre sexe, études et fêtes déjantées. Zoom sur cette première saison !


Un série au ton léger

The Sex Lives of College Girls peut être considérée comme la grande sœur de Never Have I Ever (autre création de Mandy Kaling, mais à voir sur Netflix). Les deux séries partagent le même ADN, elles ne se prennent pas au sérieux et offrent un humour décalé et un ton léger. Cependant, cela n'empêche pas la série d'aborder des thèmes forts tels que l’exploration de soi, la sexualité chez les jeunes femmes, mais aussi l’homophobie intériorisée (un sujet d’ailleurs qui reste très peu représenté à l’écran). Avec The Sex Lives of College Girls, nous sommes plongés au cœur de l’université américaine avec ses fêtes à foison et bien évidemment ses fraternités et ses sonorités. Un cliché qui part parfois trop loin dans l'exagération, ce qui fait que la série manque quelquefois d'authenticité. Il est alors difficile de s'identifier aux personnages, mais aussi aux situations dans lesquelles ils se retrouvent.

Des personnages décalés que tout sépare

Les personnages féminins apportent chacune quelque chose de différent à la série. Kimberly (Pauline Chalamet) vient d’une petite ville et n’a jamais vraiment exploré le monde. Elle est un peu naïve et ne se sent pas toujours à sa place dans cette université prestigieuse. Whitney (Alyah Chanelle Scott) est l'athlète du groupe et est la fille d’une sénatrice. C’est un personnage un poil générique et qui se démarque un peu moins des autres. Leighton (Reneé Rapp) est la queen bee froide qui semble à première vue superficielle, mais elle se cache derrière une identité car elle n’assume pas complètement qui elle est au fond d’elle. Bela (Amrit Kaur) vient d'une famille indienne qui a de grandes ambitions pour elle, mais son rêve est de devenir comédienne de stand-up. C’est un personnage déjanté, mais aux décisions bien discutables. Ces quatre jeunes femmes sont très différentes les unes des autres, que ce soit en termes de race ou de statut social. Pourtant, du fait de leur cohabitation, elles vont rapidement développer un lien d’amitié. Cependant, je trouve parfois que qu’elles se comportent davantage comme des adolescentes que comme de jeunes adultes. Bien sûr, les étudiants n'ont pas tout compris à la vie, mais dans l'ensemble, elles agissent de manière très puérile, notamment Bela, ce qui peut être parfois pénible à voir.

Les quatre personnages principaux de la série
©HBO Max

Une comédie sex-positive

Au vu du titre, on sait à quoi s’attendre. Kimberly, Whitney, Bela et Leighton vont toutes s’adonner aux joies du sexe dans cette première saison. La série aborde avec beaucoup d’humour les divers aléas liés au sexe auxquelles les quatre étudiantes sont confrontées, que ce soit Kimberly qui chope une cystite, ou encore Bela qui se retrouve à coucher avec un mec qui n’est excité que par son humour. The Sex Lives of College Girls dépeint alors une vision très décomplexée du sexe, avec la majorité des personnages de la série ayant des aventures d'un soir ou des relations sexuelles occasionnelles. De ce fait, la série s'attarde très peu sur le sexe dans le cadre d'une relation stable et exclusive. Elle met ainsi en avant une sexualité libre et épanouie, rarement montrée à l'écran, surtout chez des jeunes femmes.

Des intrigues génériques et survolées

Bien que la série aborde des thématiques impactantes, un des reproches à lui faire est qu’elle survole nombre de ses sous-intrigues. Elle ne va malheureusement pas jusqu’au bout des choses. La série propose en effet des intrigues intéressantes, mais elles sont traitées de manière expéditive. Je pense notamment à une sous-intrigue impliquant une agression sexuelle. Bien que le ton de la série soit drôle et léger, je pense qu'il aurait été préférable de prendre ce sujet grave plus au sérieux. De plus, de nombreux comportements problématiques des protagonistes sont constamment passés sous silence, ce qui est très dérangeant et rend difficile de réellement les apprécier. 

L’avis final

Malgré ses défauts, la série ne manque pas de mordant et vous risquez fort bien de laisser échapper plusieurs rires. J'ai déjà commencé à regarder la deuxième saison et on reste dans la même ambiance, mais avec plus de développement des personnages. Bien que The Sex Lives of College Girls ne renouvelle pas le genre et tombe souvent dans les lieux communs du college drama, elle s'avère tout de même être un bon divertissement sans prise de tête. La deuxième saison est disponible sur Amazon depuis avril 2023 et une saison 3 est d’ores et déjà en préparation. 




The Sex Lives of College Girls, saison 1 : une série décomplexée et sex-positive

Les personnages principaux de la série
[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Créée par Mandy Kaling, la première saison de The Sex Lives of College Girls est disponible sur Amazon Prime France depuis février 2023. La série suit les péripéties de Kimberly, Whitney, Leighton et Bela alors qu’elles débutent leur première année à l’université d’Essex. Elles vont alors naviguer leur nouvelle vie l’étudiante entre sexe, études et fêtes déjantées. Zoom sur cette première saison !


Un série au ton léger

The Sex Lives of College Girls peut être considérée comme la grande sœur de Never Have I Ever (autre création de Mandy Kaling, mais à voir sur Netflix). Les deux séries partagent le même ADN, elles ne se prennent pas au sérieux et offrent un humour décalé et un ton léger. Cependant, cela n'empêche pas la série d'aborder des thèmes forts tels que l’exploration de soi, la sexualité chez les jeunes femmes, mais aussi l’homophobie intériorisée (un sujet d’ailleurs qui reste très peu représenté à l’écran). Avec The Sex Lives of College Girls, nous sommes plongés au cœur de l’université américaine avec ses fêtes à foison et bien évidemment ses fraternités et ses sonorités. Un cliché qui part parfois trop loin dans l'exagération, ce qui fait que la série manque quelquefois d'authenticité. Il est alors difficile de s'identifier aux personnages, mais aussi aux situations dans lesquelles ils se retrouvent.

Des personnages décalés que tout sépare

Les personnages féminins apportent chacune quelque chose de différent à la série. Kimberly (Pauline Chalamet) vient d’une petite ville et n’a jamais vraiment exploré le monde. Elle est un peu naïve et ne se sent pas toujours à sa place dans cette université prestigieuse. Whitney (Alyah Chanelle Scott) est l'athlète du groupe et est la fille d’une sénatrice. C’est un personnage un poil générique et qui se démarque un peu moins des autres. Leighton (Reneé Rapp) est la queen bee froide qui semble à première vue superficielle, mais elle se cache derrière une identité car elle n’assume pas complètement qui elle est au fond d’elle. Bela (Amrit Kaur) vient d'une famille indienne qui a de grandes ambitions pour elle, mais son rêve est de devenir comédienne de stand-up. C’est un personnage déjanté, mais aux décisions bien discutables. Ces quatre jeunes femmes sont très différentes les unes des autres, que ce soit en termes de race ou de statut social. Pourtant, du fait de leur cohabitation, elles vont rapidement développer un lien d’amitié. Cependant, je trouve parfois que qu’elles se comportent davantage comme des adolescentes que comme de jeunes adultes. Bien sûr, les étudiants n'ont pas tout compris à la vie, mais dans l'ensemble, elles agissent de manière très puérile, notamment Bela, ce qui peut être parfois pénible à voir.

Les quatre personnages principaux de la série
©HBO Max

Une comédie sex-positive

Au vu du titre, on sait à quoi s’attendre. Kimberly, Whitney, Bela et Leighton vont toutes s’adonner aux joies du sexe dans cette première saison. La série aborde avec beaucoup d’humour les divers aléas liés au sexe auxquelles les quatre étudiantes sont confrontées, que ce soit Kimberly qui chope une cystite, ou encore Bela qui se retrouve à coucher avec un mec qui n’est excité que par son humour. The Sex Lives of College Girls dépeint alors une vision très décomplexée du sexe, avec la majorité des personnages de la série ayant des aventures d'un soir ou des relations sexuelles occasionnelles. De ce fait, la série s'attarde très peu sur le sexe dans le cadre d'une relation stable et exclusive. Elle met ainsi en avant une sexualité libre et épanouie, rarement montrée à l'écran, surtout chez des jeunes femmes.

Des intrigues génériques et survolées

Bien que la série aborde des thématiques impactantes, un des reproches à lui faire est qu’elle survole nombre de ses sous-intrigues. Elle ne va malheureusement pas jusqu’au bout des choses. La série propose en effet des intrigues intéressantes, mais elles sont traitées de manière expéditive. Je pense notamment à une sous-intrigue impliquant une agression sexuelle. Bien que le ton de la série soit drôle et léger, je pense qu'il aurait été préférable de prendre ce sujet grave plus au sérieux. De plus, de nombreux comportements problématiques des protagonistes sont constamment passés sous silence, ce qui est très dérangeant et rend difficile de réellement les apprécier. 

L’avis final

Malgré ses défauts, la série ne manque pas de mordant et vous risquez fort bien de laisser échapper plusieurs rires. J'ai déjà commencé à regarder la deuxième saison et on reste dans la même ambiance, mais avec plus de développement des personnages. Bien que The Sex Lives of College Girls ne renouvelle pas le genre et tombe souvent dans les lieux communs du college drama, elle s'avère tout de même être un bon divertissement sans prise de tête. La deuxième saison est disponible sur Amazon depuis avril 2023 et une saison 3 est d’ores et déjà en préparation. 




Freeridge personnages

[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Spin-off de la regretter On My Block, Freerigde est désormais disponible sur Netflix. Le teen show se déroule après les événements de la dernière saison de OMB et suit un nouveau groupe d’amis, les deux sœurs Gloria et Ines, Demi et Cameron, alors qu’ils se voient confrontés à une malédiction après avoir eu en leur possession une étrange vieille boîte.

Un spin-off avec sa propre identité 

Si vous avez peur que Freeridge soit un copier-coller d’On My Block, n’ayez crainte, ce n’est pas le cas. Alors que On My Block montrait à sa manière la réalité des gangs dans les quartiers difficiles, Freeridge se révèle être beaucoup plus légère, se démarquant alors de sa grande soeur pour se forger sa propre identité. On retrouve tout de même l’humour emblématique d’On my Block avec des personnages un brin loufoque et à la personnalité extravagante.

Dites adieu à Monse, Ruby, Jamal et Cesar pour souhaiter la bienvenue à Gloria, Ines, Demi et Cameron. Gloria et Ines sont deux sœurs que tout oppose et qui se chamaillent (à en venir aux poings) sans arrêt. Depuis le décès de leur mere il y a une dizaine d’années, Gloria incarne la figure maternelle tandis qu’Ines est la petite sœur typique égoïste. Cette première saison est rythmée autour de leurs relations plus que conflictuelle, offrant un portrait autant authentique que chaotique entre deux sœurs. Demi est l’amie qui s’intéresse au monde spirituel et celle qui fera le plus d’efforts pour lever la malédiction. Quant à Cameron, il est peut-être le personnage le plus effacé. Il a tout de même une backstory intéressante, quoique brève, sur sa bisexualité. Même si les personnages sont loin d’être plats et inintéressants, ils sont parfois un brin insupportable et je pense également qu’ils auraient pu être davantage étoffés. 

Même si aucun des personnages principaux d'On My Block n’apparaît dans Freeridge, on aura tout de même l’occasion de revoir certains visages familiers de la série, et c’est un bon moyen de relier les deux séries.

Freeridge personnages
©Netflix 



Une saison pauvre en rebondissements 

Pour être honnête, la série ne prend pas une trajectoire des plus trépidantes. Il ne se passe pas grand-chose d’important dans cette première saison et elle ressemble davantage à une introduction à une plus grande histoire à venir (peut-être dans une saison 2 ?). La trame narrative reste assez générique tandis que les huit épisodes de la saison sont centrés autour de l’intrigue principale où on suit les personnages qui essayent de se dépêtrer de cette soi-disant malédiction ; ainsi que par d’autres intrigues secondaires qui sont comiques, mais finalement sans grande importance.

Un teen show qui a du potentiel 

Force est de constater que Freeridge offre une narration moins forte qu’On My Block. Cette dernière, avec sa première saison, m’avait vraiment ému et avait été une vraie claque émotionnelle. En comparaison, sa petite soeur ne va pas vraiment plus loin que le teen drama sympathique. Malgré quelques thématiques qui pourraient émouvoir, le teen show peine à proposer une intrigue forte alors qu’elle en avait les clefs. Freeridge a tout de même le potentiel de relever le niveau et avec cette première saison, présente de bons éléments qui serait bon d’exploiter davantage si la série est renouvelée pour une deuxième saison. 


À LIRE AUSSI : On My Block, une série initiatique Netflix qui sort de l'ordinaire



Freeridge : que vaut le spin-off d’On My Block ?

Freeridge personnages

[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] Spin-off de la regretter On My Block, Freerigde est désormais disponible sur Netflix. Le teen show se déroule après les événements de la dernière saison de OMB et suit un nouveau groupe d’amis, les deux sœurs Gloria et Ines, Demi et Cameron, alors qu’ils se voient confrontés à une malédiction après avoir eu en leur possession une étrange vieille boîte.

Un spin-off avec sa propre identité 

Si vous avez peur que Freeridge soit un copier-coller d’On My Block, n’ayez crainte, ce n’est pas le cas. Alors que On My Block montrait à sa manière la réalité des gangs dans les quartiers difficiles, Freeridge se révèle être beaucoup plus légère, se démarquant alors de sa grande soeur pour se forger sa propre identité. On retrouve tout de même l’humour emblématique d’On my Block avec des personnages un brin loufoque et à la personnalité extravagante.

Dites adieu à Monse, Ruby, Jamal et Cesar pour souhaiter la bienvenue à Gloria, Ines, Demi et Cameron. Gloria et Ines sont deux sœurs que tout oppose et qui se chamaillent (à en venir aux poings) sans arrêt. Depuis le décès de leur mere il y a une dizaine d’années, Gloria incarne la figure maternelle tandis qu’Ines est la petite sœur typique égoïste. Cette première saison est rythmée autour de leurs relations plus que conflictuelle, offrant un portrait autant authentique que chaotique entre deux sœurs. Demi est l’amie qui s’intéresse au monde spirituel et celle qui fera le plus d’efforts pour lever la malédiction. Quant à Cameron, il est peut-être le personnage le plus effacé. Il a tout de même une backstory intéressante, quoique brève, sur sa bisexualité. Même si les personnages sont loin d’être plats et inintéressants, ils sont parfois un brin insupportable et je pense également qu’ils auraient pu être davantage étoffés. 

Même si aucun des personnages principaux d'On My Block n’apparaît dans Freeridge, on aura tout de même l’occasion de revoir certains visages familiers de la série, et c’est un bon moyen de relier les deux séries.

Freeridge personnages
©Netflix 



Une saison pauvre en rebondissements 

Pour être honnête, la série ne prend pas une trajectoire des plus trépidantes. Il ne se passe pas grand-chose d’important dans cette première saison et elle ressemble davantage à une introduction à une plus grande histoire à venir (peut-être dans une saison 2 ?). La trame narrative reste assez générique tandis que les huit épisodes de la saison sont centrés autour de l’intrigue principale où on suit les personnages qui essayent de se dépêtrer de cette soi-disant malédiction ; ainsi que par d’autres intrigues secondaires qui sont comiques, mais finalement sans grande importance.

Un teen show qui a du potentiel 

Force est de constater que Freeridge offre une narration moins forte qu’On My Block. Cette dernière, avec sa première saison, m’avait vraiment ému et avait été une vraie claque émotionnelle. En comparaison, sa petite soeur ne va pas vraiment plus loin que le teen drama sympathique. Malgré quelques thématiques qui pourraient émouvoir, le teen show peine à proposer une intrigue forte alors qu’elle en avait les clefs. Freeridge a tout de même le potentiel de relever le niveau et avec cette première saison, présente de bons éléments qui serait bon d’exploiter davantage si la série est renouvelée pour une deuxième saison. 


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Protagonistes de la série Sexify



[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Sexify, qualifiée de Sex Education polonaise, est de retour avec une seconde saison sur Netflix. On retrouve donc Natalia, Monika et Paulina qui rencontrent des problèmes financiers après avoir lancé leur start-up. Pour sauver Sexify (une application qui vise à optimiser les orgasmes chez la femme), elles décident de se lancer dans le développement d’une version pour hommes. 

Le trio de Sexify est de retour

Quand la première saison sort, Sexify convainc pour son audace. Avec une thématique sur l’orgasme et le désir féminin, alors que la série vient tout droit de Pologne (un pays ultraconservateur), la série séduit le public et cartonne. Tandis que la saison 1 se terminait avec les trois jeunes femmes prenant la décision de continuer de travailler sur leur application malgré leur défaite au "concours universitaire de la start-up la plus innovante", cette nouvelle saison démarre fort avec comme première scène les trois protagonistes qui s’adonnent chacune de leur côté à la masturbation. Ainsi, Natalia, Monika et Paulina ont réussi à monter leur boîte, mais elles enchaînent les défaites : le lancement de Sexify est un fiasco, et faute de financement, les trois jeunes femmes se retrouvent endettées. Le seul moyen de sauver leur entreprise est de créer une autre application pour les hommes afin qu’ils puissent optimiser leur sexualité.

Une saison plus mature, mais moins dynamique

Avec une saison toujours aussi colorée et audacieuse, avec des scènes et des répliques fortes ( « Nous, les filles, pourront enfin baiser comme nous l’entendons » ), Sexify propose tout de même un angle plus mature que la saison 1, notamment avec les problématiques que peut confronter une femme qui dirige sa start-up, tout en gardant une touche déjantée. Alors que la trame principale se concentre sur le développement de Sexiguy (la version pour homme de Sexify), on suit également les trois jeunes femmes individuellement à travers les problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne. Alors que Natalia rencontre des problèmes dans sa vie intime avec Adam, Monika va quant à elle, en tant que vraie femme de pouvoir, se démener pour sauver son entreprise tandis que Paulina se sent perdue dans sa vie et n’arrive pas à trouver sa place. Cependant, cette saison reste moins dynamique que la précédente et certains épisodes sont moins captivants que d’autres. La série avait toutes les clés en main et c’est dommage d’avoir privilégié certaines intrigues par rapport à d’autres. 

Personnages principales de la série Sexify



Femmes et sexualité : un tableau toujours aussi authentique

Avec un regard authentique sur la sexualité et le féminisme, Sexify démontre bien l’importance de démystifier la sexualité de la femme. Il reste intéressant d’avoir également voulu aborder la sexualité masculine, notamment à travers l’ego des hommes par rapport à leurs performances. Aleksandra Skraba, Sandra Drzymalska et Maria Sobocinska sont toujours aussi convaincantes dans leur rôle et on adore voir leur personnage, à la personnalité pourtant si différente, interagir ensemble et former un trio fort et complexe. La série peut être saluée pour avoir montré des femmes fortes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent et de se démener pour obtenir ce qu’elles veulent vraiment. 


SEXIFY SAISON 2 EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 11/01.

Sexify saison 2 : une saison plus sérieuse, mais toujours audacieuse

Protagonistes de la série Sexify



[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] - Sexify, qualifiée de Sex Education polonaise, est de retour avec une seconde saison sur Netflix. On retrouve donc Natalia, Monika et Paulina qui rencontrent des problèmes financiers après avoir lancé leur start-up. Pour sauver Sexify (une application qui vise à optimiser les orgasmes chez la femme), elles décident de se lancer dans le développement d’une version pour hommes. 

Le trio de Sexify est de retour

Quand la première saison sort, Sexify convainc pour son audace. Avec une thématique sur l’orgasme et le désir féminin, alors que la série vient tout droit de Pologne (un pays ultraconservateur), la série séduit le public et cartonne. Tandis que la saison 1 se terminait avec les trois jeunes femmes prenant la décision de continuer de travailler sur leur application malgré leur défaite au "concours universitaire de la start-up la plus innovante", cette nouvelle saison démarre fort avec comme première scène les trois protagonistes qui s’adonnent chacune de leur côté à la masturbation. Ainsi, Natalia, Monika et Paulina ont réussi à monter leur boîte, mais elles enchaînent les défaites : le lancement de Sexify est un fiasco, et faute de financement, les trois jeunes femmes se retrouvent endettées. Le seul moyen de sauver leur entreprise est de créer une autre application pour les hommes afin qu’ils puissent optimiser leur sexualité.

Une saison plus mature, mais moins dynamique

Avec une saison toujours aussi colorée et audacieuse, avec des scènes et des répliques fortes ( « Nous, les filles, pourront enfin baiser comme nous l’entendons » ), Sexify propose tout de même un angle plus mature que la saison 1, notamment avec les problématiques que peut confronter une femme qui dirige sa start-up, tout en gardant une touche déjantée. Alors que la trame principale se concentre sur le développement de Sexiguy (la version pour homme de Sexify), on suit également les trois jeunes femmes individuellement à travers les problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne. Alors que Natalia rencontre des problèmes dans sa vie intime avec Adam, Monika va quant à elle, en tant que vraie femme de pouvoir, se démener pour sauver son entreprise tandis que Paulina se sent perdue dans sa vie et n’arrive pas à trouver sa place. Cependant, cette saison reste moins dynamique que la précédente et certains épisodes sont moins captivants que d’autres. La série avait toutes les clés en main et c’est dommage d’avoir privilégié certaines intrigues par rapport à d’autres. 

Personnages principales de la série Sexify



Femmes et sexualité : un tableau toujours aussi authentique

Avec un regard authentique sur la sexualité et le féminisme, Sexify démontre bien l’importance de démystifier la sexualité de la femme. Il reste intéressant d’avoir également voulu aborder la sexualité masculine, notamment à travers l’ego des hommes par rapport à leurs performances. Aleksandra Skraba, Sandra Drzymalska et Maria Sobocinska sont toujours aussi convaincantes dans leur rôle et on adore voir leur personnage, à la personnalité pourtant si différente, interagir ensemble et former un trio fort et complexe. La série peut être saluée pour avoir montré des femmes fortes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent et de se démener pour obtenir ce qu’elles veulent vraiment. 


SEXIFY SAISON 2 EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 11/01.

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