La genèse du film et une promo marketing trompeuse
La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.
L’importance de l’amitié et des liens familiaux
Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.
Le Secret de Térabithia, un drame émouvant aux allures de film fantastique
La genèse du film et une promo marketing trompeuse
La genèse du roman repose sur un événement réel survenu en 1974, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985, avec Annette O'Toole.Au moment de la sortie du film, tout l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que Le Secret de Térabithia était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.
L’importance de l’amitié et des liens familiaux
Le film dépeint la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. Jess est un garçon introverti qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (Patrick Robert). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (Bailee Madison). Alors que Jess subit des brimades à l’école, son environnement familial n'arrange rien, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face.
College Attitude : de quoi ça parle ?
Le long-métrage suit Josie, interprétée par Drew Barrymore, une secrétaire de rédaction de 25 ans qui manque de confiance en elle. Elle se retrouve à retourner sur les bancs du lycée pour réaliser un reportage sous couverture, afin de dénicher des infos sur la véritable vie des lycéens. C'est l'occasion pour Josie de revivre ses années de lycée, qui ont été assez traumatisantes pour elle.Les traumatismes du lycée
Au-delà de la romance, dont on parlera plus tard, College Attitude aborde le harcèlement scolaire et ses conséquences à long terme. A travers de nombreux flash-back, on découvre que Josie a été humiliée par ses camarades et que tous ces tourments ont façonné son identité et l’ont empêchée de véritablement sortir de sa coquille.Au cours de la première partie du film, Josie se retrouve confrontée à ses traumatismes d’adolescence. Lors de son enquête sous couverture, elle revit son identité de lycéenne harcelée, ce qui ravive d’anciennes blessures jamais complètement cicatrisées. Et d'une certaine manière, c’est comme si elle redevenait une adolescente, si bien que pendant une bonne partie du film, on oublie que Josie est une jeune femme de 25 ans avec un travail et son propre appartement. Le film met ainsi en évidence que certains traumatismes peuvent empêcher les gens de mûrir et de vivre réellement leur vie. Il est facile de se connecter à cette thématique et sans les aspects problématiques de la romance, College Attitude aurait pu être une bonne comédie avec des thématiques profondes et authentiques.
©Fox |
Au bal de fin d'année, alors que les camarades populaires de Josie s'apprêtent à faire une blague cruelle à une autre amie non populaire, Josie s'émancipe miraculeusement du regard des autres. Elle révèle son identité et livre un discours sur le fait que la popularité, qui semble si précieuse pour ces lycéens, n'est plus tangible après la sortie du lycée. Pourtant, comme on ne voit jamais Josie évoluer pendant les 107 minutes du film, toute sa réflexion sur la popularité tombe à plat.
Une comédie romantique problématique
Dans une comédie romantique, la romance est un élément essentiel, pourtant la romance s’avère être la plus grosse faiblesse de College Attitude. Auparavant, je n’avais pas remarqué à quel point la relation entre Josie et Sam était problématique. Tout au long du film, Sam pense que Josie a 17 ans, mais cela ne l'empêche pas d'être attiré par elle, de la regarder avec des yeux de merlan frit et de multiplier les gestes déplacés. Il dégage carrément des vibes de prédateur, et ça n’est jamais vraiment dénoncé dans le film.Nous les observons passer du temps ensemble et ce sont des séquences qui semblent douces et romantiques, mais n'oublions pas que Josie est censée être une jeune fille de 17 ans. Il est encore plus exaspérant de voir que ces deux-là finissent ensemble sans que Sam ne soit ostracisé pour être tombé amoureux d'une fille qu'il pensait être une adolescente. Il est aussi surprenant et choquant que Josie craque pour Guy, un jeune homme de 17 ans alors qu’elle en a 25. De même, Rob commence lui aussi à fréquenter une fille de 16 ans et trouve les lycéennes sexy malgré qu’elles soient mineures (réplique de la version française : “La vache ! C’est des filles du lycée ça ? C’est sexy à mort et ça n’a même pas l’âge légal.”). Oui, le Cringe-o-Meter s’affole…
College Attitude : le verdict final
À LIRE AUSSI : Pourquoi Sixteen Candles, entre culture du viol et propos racistes, est un teen-movie problématique ? et Mon avis sur L’Amour extra-large (Shallow Hal), 20 ans après sa sortie
Mon avis sur College Attitude, 24 ans après sa sortie
College Attitude : de quoi ça parle ?
Le long-métrage suit Josie, interprétée par Drew Barrymore, une secrétaire de rédaction de 25 ans qui manque de confiance en elle. Elle se retrouve à retourner sur les bancs du lycée pour réaliser un reportage sous couverture, afin de dénicher des infos sur la véritable vie des lycéens. C'est l'occasion pour Josie de revivre ses années de lycée, qui ont été assez traumatisantes pour elle.Les traumatismes du lycée
Au-delà de la romance, dont on parlera plus tard, College Attitude aborde le harcèlement scolaire et ses conséquences à long terme. A travers de nombreux flash-back, on découvre que Josie a été humiliée par ses camarades et que tous ces tourments ont façonné son identité et l’ont empêchée de véritablement sortir de sa coquille.Au cours de la première partie du film, Josie se retrouve confrontée à ses traumatismes d’adolescence. Lors de son enquête sous couverture, elle revit son identité de lycéenne harcelée, ce qui ravive d’anciennes blessures jamais complètement cicatrisées. Et d'une certaine manière, c’est comme si elle redevenait une adolescente, si bien que pendant une bonne partie du film, on oublie que Josie est une jeune femme de 25 ans avec un travail et son propre appartement. Le film met ainsi en évidence que certains traumatismes peuvent empêcher les gens de mûrir et de vivre réellement leur vie. Il est facile de se connecter à cette thématique et sans les aspects problématiques de la romance, College Attitude aurait pu être une bonne comédie avec des thématiques profondes et authentiques.
©Fox |
Au bal de fin d'année, alors que les camarades populaires de Josie s'apprêtent à faire une blague cruelle à une autre amie non populaire, Josie s'émancipe miraculeusement du regard des autres. Elle révèle son identité et livre un discours sur le fait que la popularité, qui semble si précieuse pour ces lycéens, n'est plus tangible après la sortie du lycée. Pourtant, comme on ne voit jamais Josie évoluer pendant les 107 minutes du film, toute sa réflexion sur la popularité tombe à plat.
Une comédie romantique problématique
Dans une comédie romantique, la romance est un élément essentiel, pourtant la romance s’avère être la plus grosse faiblesse de College Attitude. Auparavant, je n’avais pas remarqué à quel point la relation entre Josie et Sam était problématique. Tout au long du film, Sam pense que Josie a 17 ans, mais cela ne l'empêche pas d'être attiré par elle, de la regarder avec des yeux de merlan frit et de multiplier les gestes déplacés. Il dégage carrément des vibes de prédateur, et ça n’est jamais vraiment dénoncé dans le film.Nous les observons passer du temps ensemble et ce sont des séquences qui semblent douces et romantiques, mais n'oublions pas que Josie est censée être une jeune fille de 17 ans. Il est encore plus exaspérant de voir que ces deux-là finissent ensemble sans que Sam ne soit ostracisé pour être tombé amoureux d'une fille qu'il pensait être une adolescente. Il est aussi surprenant et choquant que Josie craque pour Guy, un jeune homme de 17 ans alors qu’elle en a 25. De même, Rob commence lui aussi à fréquenter une fille de 16 ans et trouve les lycéennes sexy malgré qu’elles soient mineures (réplique de la version française : “La vache ! C’est des filles du lycée ça ? C’est sexy à mort et ça n’a même pas l’âge légal.”). Oui, le Cringe-o-Meter s’affole…
College Attitude : le verdict final
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Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur.
“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!” – Annie
Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.
“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna
Running on Empty, un drame familial poignant et authentique
Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. Running on Empty est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que Phoenix, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur.
“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!” – Annie
Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par Martha Plimpton, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.
“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna
Le terme yuppie a été inventé dans les années 80. Le Young Urban Professional désigne un jeune cadre évoluant dans le milieu du commerce et de la finance dans une grosse métropole. Ambitieux, il veut pouvoir monter l'échelle assez vite et réussir. The Secret of my Success (Le Secret de Mon Succès en VF) suit Brantley Foster, la parfaite représentation du yuppie. Originaire du Kansas, il part pour la Grosse Pomme pour débuter sa carrière dans la finance. Cependant, la boite dans laquelle il est embauché a été rachetée par une société rivale, Brantley est donc viré avant même d'avoir pu commencer à travailler. Après plusieurs tentatives infructueuses pour trouver un autre emploi, Brantley se retrouve à travailler comme coursier chez Pemrose Incorporated, une corporate dirigée par un oncle éloigné. Loin d'être son poste de rêve, sa soif de réussite le pousse à se créer une autre identité au sein de la boîte : il est désormais Carlton Whitfield, un jeune cadre.
Un premier role d’adulte pour Michael J. Fox
THE SECRET OF MY SUCCESS marque l'éloignement de Michael J. Fox de son image d'éternel adolescent, popularisé notamment par Back to the Future et Teen Wolf. Dans ce long-métrage, il est un jeune diplômé ambitieux, travailleur et qui s'émancipe. Les années 80 aux USA sont marquantes pour son économie en expansion sous la présidence de Reagan, notamment à partir de 1983. On doit à ce boom économique l'obsession de réussite et d'argent. Avec son subterfuge, Brantley arrive à se trouver une place en or et arrive, plus ou moins, à gérer deux postes, celui de coursier et celui de cadre. Le film est similaire à Working Girl, qui sortira un an après. On y suit une jeune femme qui va en quelque sorte usurper l'identité de sa boss qui lui a volé une idée et profite de l'absence de cette dernière pour mener à bout son projet. Les yuppie movies illustrent les hommes et femmes d'affaires ambitieux des USA, on y retrouve une charte graphique commune avec une musique rythmée, un New-York en effervescence et la mode et coupes de cheveux propres aux eighties.“No! No exceptions! I want this job, I need it, I can do it. Everywhere I've been today there's always been something wrong, too young, too old, too short, too tall. whatever the exception is, I can fix it. I can be older, I can be taller, I can be anything.” - Brantley Foster
Une romance de bureau et des quiproquos à gogo
Bien sur, que serait ce film sans sa petite romance de bureau. Brantley tombe rapidement sous le charme de Christy Wills, interprétée par Helen Slater (qui débuta sa carrière avec Supergirl, en 1984). C'est une romance convenue, loin d'être mémorable, mais ça fonctionne dans ce genre de comédie. Cependant, Brantley ne sait pas que Christy avait eu une liaison avec son oncle peu de temps avant. Cela va créer des situations et quiproquos dignes d'une comédie des années 80.Michael J. Fox est très bon dans le film, il interprète un rôle plus adulte, tout en gardant le côté juvénile qui lui est propre. Sans être remarquable, Helen Slater interprète une working girl qui n'est pas diminuée dans son travail parce qu'elle est justement une femme dans une société principalement dirigée par des hommes. C'est une bosseuse qui a mérité sa place et elle complète assez bien le personnage de Brantley. Un autre personnage au potentiel comique énorme est celui d’Aunt Vera (Margaret Whitton), la tante par alliance de Brantley, avec qui il couchera sans connaitre le lien familial qu'il a avec elle, ce qui est engendrera des moments assez cocasses.
Une comédie très fun des années 80
Sans être mémorable, THE SECRET OF MY SUCCESS est une comédie fun avec des situations qui sont sincèrement drôles. Sans avoir atteint le statut culte de certains films, le long-métrage réussit tout de fois à détrôner au box-office pour l'année 1987 Dirty Dancing ou encore L'Arme Fatale, des films encore cultes à ce jour. En février 2020, le film rejoint la longue liste des longs-métrages adaptés en comédie musicale.The Secret of my Success, Michael J. Fox en jeune yuppie ambitieux
Le terme yuppie a été inventé dans les années 80. Le Young Urban Professional désigne un jeune cadre évoluant dans le milieu du commerce et de la finance dans une grosse métropole. Ambitieux, il veut pouvoir monter l'échelle assez vite et réussir. The Secret of my Success (Le Secret de Mon Succès en VF) suit Brantley Foster, la parfaite représentation du yuppie. Originaire du Kansas, il part pour la Grosse Pomme pour débuter sa carrière dans la finance. Cependant, la boite dans laquelle il est embauché a été rachetée par une société rivale, Brantley est donc viré avant même d'avoir pu commencer à travailler. Après plusieurs tentatives infructueuses pour trouver un autre emploi, Brantley se retrouve à travailler comme coursier chez Pemrose Incorporated, une corporate dirigée par un oncle éloigné. Loin d'être son poste de rêve, sa soif de réussite le pousse à se créer une autre identité au sein de la boîte : il est désormais Carlton Whitfield, un jeune cadre.
Un premier role d’adulte pour Michael J. Fox
THE SECRET OF MY SUCCESS marque l'éloignement de Michael J. Fox de son image d'éternel adolescent, popularisé notamment par Back to the Future et Teen Wolf. Dans ce long-métrage, il est un jeune diplômé ambitieux, travailleur et qui s'émancipe. Les années 80 aux USA sont marquantes pour son économie en expansion sous la présidence de Reagan, notamment à partir de 1983. On doit à ce boom économique l'obsession de réussite et d'argent. Avec son subterfuge, Brantley arrive à se trouver une place en or et arrive, plus ou moins, à gérer deux postes, celui de coursier et celui de cadre. Le film est similaire à Working Girl, qui sortira un an après. On y suit une jeune femme qui va en quelque sorte usurper l'identité de sa boss qui lui a volé une idée et profite de l'absence de cette dernière pour mener à bout son projet. Les yuppie movies illustrent les hommes et femmes d'affaires ambitieux des USA, on y retrouve une charte graphique commune avec une musique rythmée, un New-York en effervescence et la mode et coupes de cheveux propres aux eighties.“No! No exceptions! I want this job, I need it, I can do it. Everywhere I've been today there's always been something wrong, too young, too old, too short, too tall. whatever the exception is, I can fix it. I can be older, I can be taller, I can be anything.” - Brantley Foster
Une romance de bureau et des quiproquos à gogo
Bien sur, que serait ce film sans sa petite romance de bureau. Brantley tombe rapidement sous le charme de Christy Wills, interprétée par Helen Slater (qui débuta sa carrière avec Supergirl, en 1984). C'est une romance convenue, loin d'être mémorable, mais ça fonctionne dans ce genre de comédie. Cependant, Brantley ne sait pas que Christy avait eu une liaison avec son oncle peu de temps avant. Cela va créer des situations et quiproquos dignes d'une comédie des années 80.Michael J. Fox est très bon dans le film, il interprète un rôle plus adulte, tout en gardant le côté juvénile qui lui est propre. Sans être remarquable, Helen Slater interprète une working girl qui n'est pas diminuée dans son travail parce qu'elle est justement une femme dans une société principalement dirigée par des hommes. C'est une bosseuse qui a mérité sa place et elle complète assez bien le personnage de Brantley. Un autre personnage au potentiel comique énorme est celui d’Aunt Vera (Margaret Whitton), la tante par alliance de Brantley, avec qui il couchera sans connaitre le lien familial qu'il a avec elle, ce qui est engendrera des moments assez cocasses.
Une comédie très fun des années 80
Sans être mémorable, THE SECRET OF MY SUCCESS est une comédie fun avec des situations qui sont sincèrement drôles. Sans avoir atteint le statut culte de certains films, le long-métrage réussit tout de fois à détrôner au box-office pour l'année 1987 Dirty Dancing ou encore L'Arme Fatale, des films encore cultes à ce jour. En février 2020, le film rejoint la longue liste des longs-métrages adaptés en comédie musicale.De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour.
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
When Harry Met Sally, LA comédie romantique culte des 80s
De nos jours, qui ne connait pas le film When Harry Met Sally, un classique de la comédie romantique ? Toujours aussi culte 32 ans après sa sortie en salles, on doit l'écriture du scénario à Nora Ephron, reconnue pour ses scénarios de rom-coms (notamment les deux films avec le duo Meg Ryan/Tom Hanks : Sleepless in Seattle et You've Got Mail). Avec une réalisation de Rob Reiner, When Harry Met Sally raconte une histoire d'amitié qui va doucement évoluer en histoire d'amour.
“That's not true. I have a number of men friends and there is no sex involved.” - Sally
“I came here tonight because when you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible.” - Harry
Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.
Kindergarten Cop : quand Terminator devient instituteur
Arnold Schwarzenegger est une figure incontournable du cinéma d'action, pourtant, il excelle également dans un autre genre: celui de la comédie. Sorti en 1990 et réalisé par Ivan Reitman (qui avait déjà dirigé Schwarzy deux ans auparavant dans Jumeaux), KINDERGARTEN COP (ou Un Flic à la Maternelle en VF) suit John Kimble (Arnold Schwarzenegger), un flic qui va être sous couverture en tant qu’instituteur dans une école maternelle. Son objectif est de retrouver une femme ainsi que son fils, pour qu’elle témoigne contre son ex-mari, Cullen Crisp, un trafiquant de drogue que Kimble a enfin réussi à appréhender.